éducation au pot.

après un week end parfait pour me remettre en forme = je suis en forme.

en forme pour accueillir 2 grands seulement aujourd'hui. je vais en profiter pour essayer de m'avancer dans le retard que j'ai dans ma compta.

et puis par hasard la lecture de ce matin tournait autour de l'apprentissage du pot. alors j'ai sorti un bébé qui va sur le pot et sa couche.


et puis j'en ai parlé aux enfants, j'ai dit
- si vous voulez tout à l'heure vous ferez pipi sur le réducteur de Lily.

Lily parlons-en = l'été dernier, elle est devenue propre, c'est à dire qu'elle se gérait très bien toute seule, elle savait se retenir quasi parfaitement jusqu'au moment devant le wc où elle baissait elle-même son pantalon, sa culotte, montait sur le petit escabeau, et se rhabillait toute seule.

jusqu'au moment où elle a voulu aussi gérer le papier toilette toute seule, et se laver les mains toute seule.

ça ne nous arrangeait pas toujours car à 2 ans elle a eu un peu de mal à évaluer sa consommation en papier ou en eau. du coup, je ne sais pas qui a prononcé le mot de trop, mademoiselle a pris la mouche, et s'est remise à se faire pipi dessus sans aucun complexe.

depuis l'été dernier nous attendons le prochain été, car bien entendu en hiver on évite le plus possible de se mouiller 10 fois le 1er jour.

alors ce matin j'ai eu du succès avec 27 mois qui a volontiers fait un essai réducteur, mais je ne crois pas que le moindre pipi soit sorti.

25 mois était terrorisé donc je ne l'ai absolument pas forcé, ce serait contre-productif. il a bien regardé, mais de loin.

ce sont les parents qui doivent inciter leur enfant à la propreté. parce que ça demande un investissement d'abord des parents. sur le fond ils sont tous d'accord pour alléger le budget couches, mais pour ce qui est de la forme qui consiste à ne pas remettre la couche pendant 48 heures (sauf sieste), ils n'ont pas tous envie de prendre le risque que leur enfant ne mouille le canapé, le siège auto, réclame en plein dans un magasin, quand ce n'est pas de la grosse commission à récurer en vomissant ses tripes.

si la nounou commence de son côté, (puisqu'elle a le plus souvent l'enfant en semaine), mais si le parent remet la couche pour rentrer à la maison, ce n'est pas la peine. l'enfant serait perdu.

c'est pour cela que l'on dit que ce sont les parents qui doivent gérer l'éducation au pot, et que la nounou enchaînera quand l'enfant sera opérationnel. si l'enfant coopère ça prend 3 jours. et les incidents sont très rares.

si le parent est obsédé par une date, c'est destructeur éducativement parlant. l'enfant doit être concerné par ses éliminations, directement, il doit vouloir offrir son autonomie en gage de maturité.

donc ce matin c'était pour moi un apparté, par rapport à notre lecture et nos jeux il fallait que j'aille jusqu'au bout du pot. et j'attendrai qu'un enfant me demande d'y aller, éventuellement. nous relirons ce magazine pourtant.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Propreté ou continence?
Education ou acquisition?
Ce sont des reflexions qui me viennent en lisant votre super article :)

pascale perrillat a dit…

il me semble que c'est surtout l'enfant qui prend conscience à un moment de son pouvoir et qui a envie de s'y coller. les adultes ne servent pas à grand chose sauf accompagner.