mon dossier sur les maladies et la lutte contre la contagion

Comme chaque hiver dorénavant j'attrape ma petite grippe saisonnière qui me met bien à plat et j'ai eu l'idée de mener ma petite réflexion au sujet des absences pour maladies infantiles.

Voici mon dossier, qui m'a fait me questionner sur ce que me coûtent dans mon salaire les épidémies par les absences des enfants ou les miennes. Il va y avoir un sujet supplémentaire à évoquer au moment de la discussion d'un tarif pour un nouveau contrat car je ne suis pas trop d'accord pour subir systématiquement le préjudice financier pour maladie et je dois pouvoir moi-aussi prendre des jours de repos quand je suis à mon tour victime d'une épidémie. 
Ainsi que comme vous allez le voir toutes les maladies très contagieuses ne sont pas à éviction dans les crèches, il faudra préciser dans mon livret d'accueil quelles sont les maladies que je vais refuser d'accueillir. d'ailleurs dans la liste, 2 maladies que je ne connais même pas.


Les tout-petits sont souvent malades car leur système immunitaire n'est pas encore mature. Les infections de la vie courante sont le plus souvent bénignes et même bénéfiques : elles participent au développement du système immunitaire de l' enfant.
La vie en collectivité peut favoriser la transmission de virus et de bactéries : il est normal que les enfants placés en crèche soient malades plus souvent que ceux gardés à domicile.
Même si votre enfant présente des infections récidivantes ORL (rhinopharyngites, otites,angines, plus rarement sinusites) ou respiratoires (bronchites, bronchiolites) la situation s'améliorera le plus souvent avec l'âge sans laisser de séquelles. Un enfant qui est souvent malade avant trois ans le sera de moins en moins par la suite, puis encore plus rarement après six ans.
Le tabagisme passif aggrave les infections ORL : n'exposez pas votre enfant à la fumée de cigarette.

Quelles sont les règles applicables aux absences pour enfant malade ?

Le salarié (homme ou femme) qui souhaite s’absenter pour s’occuper d’un enfant malade ou accidenté, d’un enfant de moins de 16 ans dont il assume la charge,peut bénéficier d’un congé non rémunéré d’une durée de :
  • 3 jours par an, en général,
  • 5 jours par an si l’enfant concerné a moins d’un an ou si le salarié assume la charge d’au moins 3 enfants de moins de 16 ans.
  • La convention collective applicable à l’entreprise peut prévoir des conditions plus favorables pour le salarié : versement du salaire, jours de congés supplémentaires…
Pour faire la demande d’absence, il suffit d’adresser à l’employeur le certificat médical attestant de l’état de santé de l’enfant.
La transmission de la grippe peut être évitée si on s’isole rapidement après l’apparition des premiers symptômes et si l’on reste chez soi pendant quatre jours. C’est en substance le résultat d’une étude de l’université parisienne Pierre et Marie Curie parue dans la revue Epidemics.
 De précédentes études ont démontré qu’une personne infectée par la grippe peut être contagieuse le jour précédant ses premiers symptômes et peut transmettre le virus pendant 5 à 8 jours. L’étude française raccourcit le délai de contagion : rester quatre jours chez soi suffit à ne pas transmettre le virus une fois dehors. "Quatre jours après les symptômes les personnes grippées peuvent reprendre leur vie normalement", estime Anne Cori, chercheuse à l’université Pierre et Marie Curie.
Seulement 5 % des personnes souffrant de la grippe restent contagieuses plus de trois jours après les premiers symptômes, poursuivent les chercheurs.

Contagieux, les virus sont responsables d'épidémies au sein des collectivités d'enfants (crèches, écoles...), surtout en hiver. Ils peuvent rester actifs sur les mains pendant quatre heures, et plusieurs jours, voire plusieurs semaines, sur les objets et les surfaces.

Le virus de la grippe saisonnière comme les virus grippaux sont très contagieux ! Ils se transmettent facilement
  • Par la toux ou les éternuements : en toussant ou en éternuant, la personne infectée par le virus de la grippe projette directement des sécrétions. Ces projections peuvent atteindre 2 mètres… un périmètre de sécurité bien difficile à respecter dans notre quotidien ! apprenez-lui, lorsqu'il éternue ou tousse, à se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir jetable. S'il n'a pas de mouchoir, apprenez-lui à se couvrir la bouche et le nez avec sa manche (au niveau du pli du coude) ;
  • Par l’intermédiaire des poignées de mains, poignées de porte, jouets dans les crèches…Inutile de dire que les lieux publics sont très propices à la contamination !

Y a-t-il une température à laquelle les virus disparaissent?

L’inactivation des virus par la température élevée varie en fonction du type de virus. Le temps d’exposition d’un virus donné à une température donnée joue un rôle important. Par exemple, les rhinovirus sont dégradés après 1 minute à 50 °C. Généralement, la température de l’eau bouillante, proche de 100 °C (à basse altitude!), permet d’inactiver la plupart des virus en quelques secondes, voire quelques minutes.

Combien de temps les virus du rhume survivent-ils sur une surface inanimée, comme une poignée de porte, un clavier d’ordinateur ou un siège de bus?

Cela dépend de plusieurs facteurs, comme le type de virus, la surface et l’humidité. Des anciennes études sur la «survie» des rhinovirus (voir encadré) sur une surface en acier, montrent que ces virus résistent moins d’une heure dans des conditions proches de la réalité et jusqu’à plusieurs heures (14 au maximum) dans des conditions très humides. Mais en règle générale, les virus respiratoires «survivent» sur ce type de surfaces (c’est-à-dire qu’ils restent infectieux et potentiellement transmissibles)de quelques minutes à quelques heures.

Comment la grippe se transmet-elle ?

Quelle que soit la souche du virus de la grippe en circulation, la transmission suit toujours le même processus :
  • une personne contaminée projette des gouttelettes de salive dans l’air, en parlant, en toussant ou en éternuant : d’où l’intérêt des "gestes barrière" ;
  • des millions de virus se retrouvent alors dans l’air, avant d’être inhalés par d’autres personnes qui seront contaminées à leur tour et ainsi de suite ;
  • la contamination peut également se faire par le biais des mains et d’objets souillés par des gouttelettes de salive.
Les épidémies de grippe saisonnière surviennent chaque année en France au cours de l'automne et de l'hiver en raison de la grande contagiosité de cette infection virale. Souvent considérée comme bénigne, la grippe peut cependant entraîner des complications graves chez les personnes fragiles.Si vous voyez que votre voisin de table est enrhumé, ce n’est pas après qu’il faut prendre ses dispositions, mais pendant.Afin d’éviter d’être exposé au virus, il faudra garder vos distances.Une fois les virus transmis, vous ne pouvez plus rien faire. La maladie se développera ou ne se développera pas. Ce sera une question de chance.
Hygiène des locaux
Nettoyer tous les jours les surfaces lavables sans oublier : - Les robinets. - Les poignées de porte. - Les loquets. - Les chasses d’eau. - Les tapis de sol.
Ne pas surchauffer les locaux : limiter la température de la structure à 18-20°C maximum. Aérer régulièrement – deux fois par jour – les pièces accueillant des enfants (exceptés les jours de haut niveau de pollution dans les zones sensibles).
Hygiène du matériel et du linge
Nettoyer tous les jours le matériel utilisé sans oublier : - Les pots, qui doivent bien sûr être individuels. - Les jouets. - Le matériel de cuisine : vaisselle, matériel électroménager, plateau et chariot…
Changer le linge dès que nécessaire (les bavettes ou serviettes sont bien sûr individuelles).
Vider et laver tous les jours les poubelles et autres conditionnements.
Veiller à l’approvisionnement permanent des toilettes en papier et en savon.


    Hygiène de l’alimentation ; Respecter scrupuleusement les règles d’hygiène alimentaire dans la préparation et la distribution des repas

Hygiène des mains Le lavage des mains est un geste essentiel car la contamination manu portée est responsable de nombreuses infections. Pour le personnel il doit être répété très souvent dans la journée et particulièrement :
  • Avant tout contact avec un aliment. - Avant chaque repas. - Avant et après chaque change. - Après avoir accompagné un enfant aux toilettes. - Après être allé aux toilettes. - Après chaque contact avec un fluide corporel (selles, écoulement nasal…). - Après s’être mouché, après avoir toussé ou éternué.
  • Il se fait avec un savon liquide ou une solution hydro-alcoolique pendant 30 secondes. La solution hydro-alcoolique est recommandée en cas de gastroentérite. Le séchage des mains doit être soigneux, de préférence avec des serviettes en papier jetables.
  • Les ongles doivent être coupés courts et brossés régulièrement avec une brosse nettoyée et rincée.
  • Pour les enfants, il doit être pratiqué : - Avant chaque repas. - Après être allé aux toilettes. - Après manipulation d’objets possiblement contaminés (terre, animal…).

    Hygiène vestimentaire du personnel Il est important de porter des vêtements de travail propres et fréquemment renouvelés.


Si la Contamination provient par les selles =


> Lavage soigneux des mains, de préférence avec une solution hydro-alcoolique, particulièrement après passage aux toilettes, après avoir changé un enfant, avant la préparation des repas et des biberons et avant de donner à manger aux enfants. Ce lavage de mains demeure un moyen essentiel de prévention de la transmission de l’infection.

> Manipuler tout objet ou matériel souillé par des selles avec des gants jetables. Les placer dans des sacs fermés afin qu’ils soient lavés puis désinfectés. Le matériel souillé (gants jetables…) sera jeté dans une poubelle munie d’un couvercle actionné de préférence de manière automatique (à pédale).
> Aérer régulièrement – deux fois par jour – les pièces accueillant des enfants (exceptés les jours de haut niveau de pollution dans les zones sensibles).

Si la Contamination provient par les secrétions respiratoires et oropharyngées

> Se couvrir la bouche en cas de toux.
> Se couvrir le nez en cas d’éternuements.
> Se moucher avec des mouchoirs en papier à usage unique, jetés dans une poubelle munie d’un couvercle.
> Cracher toujours dans un mouchoir en papier à usage unique.
> Se laver les mains minutieusement, particulièrement après s’être mouché, après avoir toussé ou éternué ou après avoir mouché un enfant malade.
> Laver les surfaces, jouets et autres objets présents dans les lieux fréquentés par l’enfant malade.
> Les personnes enrhumées ou qui toussent peuvent éventuellement porter un masque lors de tout contact rapproché avec un enfant (change, alimentation…).
Si la Contamination provient à partir de lésions cutanées ou cutanéo - muqueuses

> Se laver les mains minutieusement.
> Utiliser des gants jetables à usage unique pour effectuer les soins d’une lésion cutanée (plaie sanglante, plaie infectée, impétigo…). Les gants seront jetés et les mains lavées avant de toucher tout autre objet (cahier, crayon, téléphone…).
> La lésion cutanée doit être protégée par un pansement. Le matériel de soin sera jeté dans une poubelle munie d’un couvercle.
> En cas de conjonctivite : nettoyer chaque oeil avec une nouvelle compresse qui doit être jetée dans une poubelle munie d’un couvercle. Se laver les mains avant et après chaque soin.
> En cas d’infections du cuir chevelu (teigne, poux, impétigo…) : laver soigneusement les taies d’oreiller et objets utilisés pour coiffer l’enfant (peigne, brosse) avec un produit adapté.
> En cas de verrues : nettoyer soigneusement les sols et les tapis de gymnastique si les enfants y ont marché pieds nus. Il est de toutes façons préférable de ne pas mettre les enfants pieds nus.

Si la Contamination provient par du sang ou d’autres liquides biologiques infectés

> En cas de plaie, lors de soins dispensés, se laver les mains et porter des gants jetables.
> Désinfecter les surfaces et le matériel souillés.
> En cas de contact avec la peau, nettoyer immédiatement à l’eau et au savon, rincer puis désinfecter.
> En cas de contact avec une muqueuse, rincer abondamment au sérum physiologique ou à l’eau


ANGINE
contagieuse
- virale = pas d'éviction
- bactérienne = éviction
BRONCHIOLITE virus
forte contagion
Pas d'éviction
BRONCHITE virus
forte contagion
Pas d'éviction
CONJONCTIVITE virus ou bactérie
forte contagion
Pas d'éviction
COQUELUCHE virale
forte contagion
éviction
Cytomégalovirus virus
forte contagion
Pas d'éviction
Gastro-entérite virus
forte contagion
Pas d'éviction
Grippe virus
forte contagion
Pas d'éviction
Hépatite A virus
contagieuse
éviction
Hépatite B virus
contagieuse
Pas d'éviction
Hépatite C virus
faible contagion
Pas d'éviction
Herpès (de type 1) virus
faible contagion
Pas d'éviction
Impétigo bactérie
moyenne ou faible contagion
Éviction possible
Infections invasives à méningocoque
bactérie
faible contagion
hospitalisation
Maladie pieds-mains-bouche virus
forte contagion
Pas d'éviction
Mégalérythème épidémique (5e maladie)
virus
moyenne contagion
Pas d'éviction
Méningite virale virus
faible à forte contagion
Pas d'éviction
Molluscum contagiosum virus
moyenne contagion
Pas d'éviction
Oreillons virus
moyenne contagion
éviction
Otite (moyenne aiguë)
virus ou bactérie forte contagion
Pas d'éviction
Rhinopharyngite virus
forte contagion
Pas d'éviction
Roséole virus
moyenne contagion
Pas d'éviction
Rougeole virus
forte contagion
éviction
Rubéole virus
moyenne contagion
Pas d'éviction
Scarlatine bactérie
moyenne contagion
éviction
Tuberculose bactérie
forte contagion
éviction
Varicelle virus
forte contagion
Pas d'éviction