d'ordinaire Rachelle s'endormait sans un pli, mais seule dans une chambre, tandis qu'à présent ils sont 2 enfants par chambre. Je fais des essais pour la suite.
Et à l'étage avec les 2 grands, c'était la fête du slip si vous me passez l'expression qui pourrait être de mauvais goût.
Tous contents ils sont montés avant moi et attendent sur le lit de ma fille Manon, la tête enfouie dans la couette et le corps tendu d'excitation. ils savent que je viens les chercher un par un et nous avons un petit rituel avant la sieste, histoire de l'ambiance, de mettre en confiance, de faire un câlin mais pas aussi fort que papa ou maman. Ils ont leur doudou qui les attend dans leur lit.
puis je redescend et je m'affaire à décaper sous la table et les chaises et sur la table...
mais là, j'ai été obligée de remonter = ils sautaient carrément comme des fous dans les lits en toile en éclatant de rire et en chantant.
je dis "si vous continuez je reviens et je vous prends les doudous !"
et...j'ai carrément fermé la porte au lieu de la laisser ouverte !
mais toujours le même rythme de sauts dans les lits.
punaise.
je remonte, je réquisitionne les doudous, (je croyais qu'ils allaient éclater en sanglots et je savourais d'avance le moment où j'allais montrer de la compassion et leur accorder le luxe de les leur rendre.)
ils m'ont tendu les doudous, un peu gênés, mais sans remord. ils ne savaient pas trop si la situation était grave ou pas, car je n'ai pas crié, j'ai juste dit "donne moi ton doudou" et je suis repartie en refermant la porte.
toujours la foire au-dessus de ma tête.
je remonte. mais je n'avais plus de moyen de pression.
sauf un qui est trop génial.
je me suis allongée dans la même chambre que les 2 grands, sur le lit de ma fille Léa, quel matelas de luxe. quand un des enfants parlait je disais "chut tais toi".
Tom s'est endormi au bout de 2 tais toi, sans son doudou et sans une larme.
à chaque fois qu'il toussait Rachelle toussait en écho car elle devait croire que c'était un jeu.
elle grattouillait la toile du lit, chantonnait...
je le savais = pour elle s'endormir sans son doudou et sa tétine serait plus difficile. et j'avais très envie de lui permettre d'aller au-delà de la difficulté.
j'en ai profité pour me détendre, je ressentais les muscles de mon cou jusqu'aux phalanges des doigts de pieds qui se décrispaient, j'avais envie de m'endormir mais j'écoutais le souffle de Rachelle pour être sûre qu'elle était endormie.
ça m'a fait un bien fou de m'allonger avec les enfants, bien plus récupérateur que lorsque je regarde la tv sur mon canapé, même si je m'allonge parfois. là il n'y avait rien pour détourner mon attention que la respiration des enfants.
et Rachelle s'est endormie dans un baîllement. moi je suis en pleine forme et j'ai des tas de choses à vous écrire.
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