AVANT, et AUJOURD'HUI, la confiance de Superman

Au début c'était difficile pour ce petit garçon. Son papa et sa maman avaient beau y mettre toute leur bonne volonté, il ne voulait pas les quitter. D'ailleurs il ne voulait jamais que les gens partent. Et il pleurait toutes ses tripes.

C'était une période très difficile. Et puis à force de patience et de persévérance, le petit garçon a grandi, il a passé le cap de la séparation, il a compris que ses parents revenaient toujours le chercher.

Il a bien dû finalement se rendre compte que je n'étais pas une méchante, et qu'il pouvait me faire confiance, que je remplaçais sa maman et son papa pendant qu'ils travaillaient.

C'était ce que je lui répétais souvent, surtout qu'il ne croie pas que je voulais leur prendre leur place.

Ce matin, je l'ai observé et j'étais fière de lui = Il arrive tout blotti dans les bras de sa maman, il rentre dans la maison, il quitte son cocon et son visage rieur est déjà pressé de dire des tas de choses.

Je bavarde avec sa maman qui me raconte le week-end, surtout ce qui concerne le petit garçon, et moi je suis attentive à ce que la maman me dit car ce sont des mines d'informations qui me permettront de rebondir tout au long de la journée, pour un jeu,  un bavardage, un compliment, une remarque qui va intéresser particulièrement l'enfant, (il s'agit de sa vie privée pourtant.)

Mon but, c'est qu'il n'y ait pas de cassure, que l'enfant ne soit pas obligé d'avoir déjà plusieurs casquettes à 2 ans. La continuité.

Mais ce matin et tous les matins c'est comme ça depuis longtemps, le petit enfant en a marre des bavardages des adultes, il veut commencer sa journée =  il pousse sa maman vers la porte et lui dit "travailler".

encore plus fort, il la regarde qui lui envoie des bisous en partant = il n'a même pas peur.

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