motricité fine à base de polystyrène, lecture "le rouge-gorge"lundi 13 mai 2013








j'ai récupéré un socle de polystyrène et j'ai percé des trous avec un couteau. j'ai marqué les trous au feutre pour que les enfants puissent les retrouver facilement. je leur donne de quoi garnir cette composition avec des matériaux les plus variés possible, comme des gousses de ma glycine, avec la coque douce comme un duvet, des allumettes colorées, des morceaux de branches, des batonnets de fromage en plastique, des fleurs synthétiques.

tout ceci n'est que prétexte à travailler les petits muscles des doigts, ce n'est pas facile du tout et en tout cas nous avons eu le sentiment d'être de grands créateurs.

vous voyez ma glycine comme elle est belle ? je n'aurai pas réussi ma vie sans l'avoir plantée il y a quelques années, je l'aime. je la prends en photo souvent. tout l'été elle nous protège du soleil quand il est trop chaud, mais ce n'est pas du tout le cas pour cette année.

La maman de Tom a mis dans le sac un chapeau et un bonnet, car on ne peut prévoir à l'avance la météo, ni se fier à la tv.

Du coup je change les enfants après notre petite sortie = pas question qu'ils restent dans le mouillé, je mets un pyjama à Tom pour la sieste, mais je surveille, car il perd son pantalon dans le lit. Je ne peux pas lui mettre de couverture, c'est interdit chez les nounous et il ne fait pas assez chaud pour dormir en couches.

Tout le monde est revenu à son poste ce matin. Zoé et Tom ont du prendre sur eux pour se réadapter à la vie chez nounou, qui n'est pas la même que la vie en vacances.

Chez nounou, on joue aussi, mais c'est plus fatigant qu'à la maison. Il faut toujours surveiller les 3 copains, des fois qu'ils aient un jeu meilleur que le sien. 

et puis nounou nous fait faire des trucs toujours abracadabresques, on a du mal à la suivre dans ses idées farfelues. en même temps on ne s'ennuie jamais. mais parfois on repense à papa et maman. il y a tant de choses à toucher chez nounou que l'on  n'en finit jamais de jouer.

nous avons lu un wakou de avril 1997. les filles de nounou étaient abonnées à ce magazine et nounou les a gardés. du coup nous avons parlé du rouge-gorge, des nids, des chants, des becs, des larves, araignées, chenilles, pourquoi les papas rouge-gorge chantent quand ils veulent faire des bisous aux mamans. et comme cadeau il lui offre un peu de nourriture ou une branchette.

nous avons vu la mésange en photo qui chante à 6h30, le rossignol, qui chante à 6h, le coucou à 7h, la cigogne, les pigeons qui se font la toilette mutuellement.
nous avons vu les oeufs dans le nid, et les petits qui cassent leur coquille, les papas et mamans oiseaux qui doivent donner à manger aux bébés sans arrêt.

bien entendu la nounou piaille comme les bébés oiseaux pour intéresser le jeune public. pour un peu elle se laisserai pousser le bec et les plumes. par dessus la moustache ?

pendant que je parle du livre, les enfants écoutent plus ou moins intensément, ils jouent un peu de leur côté. alors je termine ma lecture mais je pose le livre sur la table = tiens tiens tiens, tout le monde se précipite pour le lire.

du coup c'est pas mal de laisser traîner un livre, en plus de tout le reste...

c'est entre 2 et 3 ans que l'enrichissement du vocabulaire est le plus important (en moyenne le nombre de mots passe de 100-200 à 2 ans à 1000.1200 mots à 3 ans). il vaut mieux lui donner des mots à écouter.
l'enfant entend le langage parlé dans son entourage de manière globale. Il peut en résulter de nombreuses déformations (date pour regarde) (yateau pour rateau) (apapé pour attrapé). ces déformations disparaissent naturellement entre 4-7 ans, à condition que les parents parlent comme des adultes et non en langage bébé.

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