l'attachement


Les bébés et les tout-petits (de la naissance à 2 ans)

Au cours des deux premières années de vie, l'enfant se développe à une vitesse incroyable. Depuis sa naissance, l'enfant a rapidement acquis la capacité de comprendre une grande partie de ce qu'on lui dit et de ce qui se passe autour de lui. La croissance physique est tout aussi rapide : hier encore il se traînait à quatre pattes, aujourd'hui il court. À mesure qu'il acquiert de nouvelles compétences, l'enfant devient plus autonome, mais il continue de dépendre presque totalement de ses parents. Le départ du parent qui lui donne des soins le plus souvent, même si celui-ci quitte tout simplement la pièce, suffit souvent à plonger l'enfant dans le désarroi. Le bébé trouve parfois très difficile d'être privé de la présence de ce parent, ne serait-ce que quelques heures, et même si on le confie aux soins d'une personne qu'il connaît.
Au cours de ce stade critique de leur développement, les nourrissons et les tout-petits ont un intense besoin de stimulation et d'attention chaleureuse. Lorsque les bébés sont cajolés et reçoivent des soins attentionnés, ils sont plus portés à se sentir en sécurité auprès des adultes qui s'occupent d'eux. Or, les très jeunes enfants peuvent sentir que leur parent est bouleversé et le devenir tout autant. Les enfants de tous âges sont remarquablement sensibles à l'anxiété et au désarroi de leurs parents.
Même s'ils progressent constamment sur le plan intellectuel, les bébés et les tout-petits ont toujours une compréhension limitée de leur univers. La modification de leurs habitudes de vie et les conflits entre les parents constituent des expériences troublantes et douloureuses pour les très jeunes enfants. Il arrive qu'après la séparation ou le divorce des parents, leur vie soit instable, déroutante, parfois même angoissante.

Les conflits entre les parents sont préjudiciables

Beaucoup de parents ne réalisent pas à quel point les conflits perpétuels entre conjoints peuvent perturber les bébés et les tout-petits. Vous avez peut-être la fausse impression que votre enfant est indifférent aux disputes puisqu'il n'en comprend pas l'objet. En réalité, s'il est vrai que les bambins saisissent rarement la teneur des propos agressifs échangés entre leurs parents, ils sont parfaitement conscients des émotions qui sont exprimées. Il importe que vous conserviez une attitude calme et positive en présence de votre enfant.

Être séparé de ses parents est douloureux

Être séparé de ses parents est douloureux, quelles que soient les circonstances. L'attachement d'un bébé envers la personne qui lui prodigue des soins est nécessaire à son développement et à sa santé psychologique. En autant que l'on évite les longues séparations et veille de façon constante et attentive à la santé du bébé, celui-ci s'attachera aux principaux dispensateurs de soins. Voilà pourquoi il est si important que les bébés et les tout-petits conservent un lien étroit avec les deux parents. De fréquents contacts avec le parent qui ne vit plus à la maison peuvent aider l'enfant à être moins anxieux. Les parents qui ne vivent pas avec leurs enfants doivent faire preuve de patience envers leurs jeunes enfants et prendre le temps de les réapprivoiser à chaque séjour. Le parent croit parfois que la timidité initiale de l'enfant démontre que ce dernier ne l'aime pas. Il se sent évidemment blessé et découragé, et a tendance à espacer de plus en plus les visites, ce qui ne fait qu'aggraver le problème. La solution ne consiste pas à voir l'enfant moins souvent, mais bien plus souvent. Le parent pourrait aussi faire en sorte que l'enfant ait une photographie de lui. Les deux parents devraient tout mettre en œuvre pour aider le bambin à se sentir à l'aise lors de ces visites.

Indices de problèmes éventuels

Soyez à l'affût des indices qui donnent à penser qu'un jeune enfant est en difficulté – se réveiller la nuit, mouiller son lit, perdre l'appétit, avoir un comportement agressif, perdre les acquis sur le plan du langage et de la propreté. (Voir en outre « Réactions au stress ») Les bébés et les tout-petits expriment de la colère si leurs attentes sont insatisfaites. Attendez-vous à des crises si les soins ne leur sont plus prodigués avec la même régularité; si les activités amusantes sont moins fréquentes ou de plus courte durée; si l'enfant doit attendre avant qu'on le nourrisse, qu'on lui fasse la lecture, qu'on le berce ou qu'on joue avec lui. D'autres indices traduisent la détresse de l'enfant, notamment les frayeurs et les changements d'humeur; l'enfant fera des crises pour un rien, se repliera sur lui-même, sera sans entrain.

Respecter une routine

Les bébés et les tout-petits ont besoin de stabilité et de continuité. Une fois que les parents ont décidé du partage des responsabilités parentales et trouvé un service de garde, il leur incombe de respecter l'horaire de l'enfant :
  • Il importe que les heures d'arrivée et de départ de la garderie soient le plus régulières possible.
  • Le respect de la routine le matin, aux repas et au coucher contribue à renforcer les sentiments de stabilité et de sécurité chez l'enfant.
  • Éviter de modifier l'environnement personnel d'un bébé ou d'un tout-petit (lieux familiers, jouets et couvertures).

Les enfants d'âge préscolaire (entre 3 et 5 ans)

Durant les années qui précèdent son entrée à l'école, l'enfant connaît une croissance accélérée sur les plans physique, intellectuel et affectif. L'objectif de l'enfant d'âge préscolaire est de devenir indépendant.
Si les enfants de ce groupe d'âge ont déjà fait des progrès notables physiquement et psychologiquement, leur compréhension de la séparation et du divorce n'en demeure pas moins sommaire. Ainsi, étant donné que l'enfant perçoit toutes les relations en fonction de lui-même, il arrive qu'il croit être la cause de certains événements. Les enfants sont souvent convaincus qu'ils sont responsables des soucis et des angoisses de leurs parents, voire même de la séparation ou du divorce.

Une imagination débordante

Les enfants qui ont entre 3 et 5 ans ont aussi beaucoup de difficulté à faire la distinction entre ce qu'ils imaginent et la réalité. Ils risquent donc de devenir confus. L'enfant peut s'imaginer que sa mère l'a abandonné, que son père ne l'aime plus, ou croire qu'il est puni parce qu'il n'a pas été gentil. Les enfants d'âge préscolaire sont très curieux et ils tenteront activement de comprendre ce qui se passe dans leur vie. Ils demanderont : « Pourquoi ? » « Comment ça se fait ? » et « Qu'est-ce qui arrivera si... » Et ils sont maintenant en mesure de tenter de trouver eux-mêmes des réponses. Cette capacité de comprendre certains événements risque d'alimenter leurs craintes.
Les enfants d'âge préscolaire aiment écouter des histoires et adorent inventer des choses. Ils aiment les histoires truffées d'exagérations et, souvent, ils croient l'histoire qu'ils viennent tout juste de raconter. Les parents ne doivent pas se dire pour autant que leur enfant ment; en fait, ils devraient plutôt considérer ces fabulations ou ces « inventions » comme une occasion d'échanger de l'information et de renforcer la compréhension.[2]

Le besoin de la mère et du père

L'enfant d'âge préscolaire n'a pas encore atteint sa pleine autonomie sur les plans social et affectif. La présence des parents et la stabilité du foyer sont essentielles à sa sécurité affective. À ce stade, l'enfant a également besoin de son père et de sa mère – il commence à développer une relation avec son père qui diffère de celle qu'il entretient avec sa mère. Il ressent un profond sentiment de perte si l'un des parents est moins présent dans sa vie. Non seulement la présence et l'affection du parent absent lui manquent dans bien des cas, mais certains de ses besoins physiques et affectifs pourraient n'être pas comblés. Souvent, l'enfant est déchiré par la crainte insurmontable de perdre ses deux parents. Tout comme les bébés et les tout-petits, les enfants d'âge préscolaire ont besoin de voir le parent qui ne vit plus avec eux très souvent. Il convient que les parents tiennent compte de tout cela lors de l'élaboration du plan de partage des responsabilités parentales.

La personnalité est déterminante

La personnalité joue un rôle crucial au cours du développement de l'enfant et la façon dont ce dernier réagit à la séparation ou au divorce est largement conditionnée par sa personnalité. Quand l'enfant a entre 3 et 5 ans, les parents ont déjà eu le temps de constater comment il réagit au stress. Certains boudent, d'autres répondent avec insolence ou manifestent de la colère, tandis que d'autres encore se montrent soumis ou obéissants à l'excès. Il est bon de savoir que dans certains cas, un enfant sera incapable d'exprimer ses émotions et de réagir au stress comme il le fait d'habitude et trouvera alors des moyens d'expression différents. Un enfant généralement direct ou bavard se repliera brusquement sur lui-même; un autre qui est normalement soumis ou obéissant se montrera soudain peu coopératif.
Il est essentiel que les parents résistent à la tentation de laisser un enfant soumis ou obéissant prendre soin d'eux et n'ignorent pas l'enfant qui a le moins d'exigences. Il importe en outre de ne pas se contenter de punir un enfant colérique et désagréable, mais de tenter aussi de comprendre le désarroi qui a engendré ce comportement et de l'apaiser.

Réactions au stress

Une régression du comportement de l'enfant est souvent révélatrice de son désarroi. Il se peut que certaines habitudes de vie soient modifiées, par exemple :
  • le sommeil – l'enfant recommence à mouiller son lit, fait fréquemment des cauchemars, tente de retarder l'heure du coucher;
  • les habitudes alimentaires – il mange davantage ou moins qu'à l'accoutumée ou refuse ses mets favoris;
  • l'activité physique – il cesse de dessiner ou abandonne son tricycle;
  • le langage – il recommence à « parler bébé »;
  • l'autonomie affective – il recommence à faire des crises de larmes, à sucer son pouce ou à s'agripper à ses parents;
  • les relations sociales – il refuse de jouer avec les autres enfants.
Les enfants d'âge préscolaire peuvent adopter toute une gamme de comportements émotifs dans un court laps de temps. À ce stade, c'est généralement la colère qui révèle leur chagrin et leur détresse. Les jeunes enfants expriment couramment leur colère en frappant, en donnant des coups de pied, en lançant des objets, en pinçant les autres enfants ou en crachant sur eux. Ces manifestations de colère envers les amis ou les frères et sœurs traduisent souvent le trouble de l'enfant ou son ressentiment face à la séparation ou au divorce.
Les peurs sont aussi un indice d'anxiété ou de tensions chez les enfants d'âge préscolaire, en particulier si elles sont causées par des événements face auxquels l'enfant était auparavant à l'aise. Les enfants d'âge préscolaire qui sont perturbés peuvent également témoigner de la tristesse, se replier sur eux-mêmes ou manquer d'énergie.
Vous devez cependant vous rappeler que beaucoup de ces sentiments et de ces réactions peuvent être simplement liés à l'évolution normale de l'enfant. Ils ne sont pas, en soi, un indice de problème. Il y a toutefois lieu de s'inquiéter si leur intensité est inhabituelle, s'ils durent très longtemps et entravent de façon notable la vie de l'enfant.

Réduire le stress

Vous pouvez aider votre enfant d'âge préscolaire à s'adapter à la séparation et au divorce en éliminant ou en réduisant les événements qui le perturbent, en le rassurant et en veillant à sa stabilité et à son bien-être. En permettant régulièrement à votre enfant d'exprimer ses sentiments, ses craintes et ses fantasmes, vous l'aidez du même souffle à surmonter les événements qui sont, chez lui, générateurs d'anxiété. Vous devez, pour ce faire, être à l'écoute de votre enfant et être attentif à ses réactions. Vous devez en outre communiquer avec votre enfant avec attention et compréhension.

Les services de garde

Le fait pour un enfant de savoir avec certitude qui le gardera et à quel endroit lui procure un sentiment de stabilité et de sécurité. Vous devez veiller à :
  • choisir un lieu de garde fixe pour l'enfant;
  • le laisser y apporter des objets familiers, tels que des animaux en peluche, une couverture à laquelle il est attaché ou des jouets;
  • établir un horaire fixe en ce qui concerne les heures d'arrivée et de départ du lieu de garde;
  • respecter la même routine le matin, au souper et au coucher.
Dans la mesure du possible, il serait bon que votre enfant ne change pas de service de garde, du moins pendant la crise initiale qui accompagne la séparation et le divorce. La familiarité de la routine est une source de sécurité pour l'enfant. Tout bouleversement de leur horaire dérange les enfants d'âge préscolaire. S'il est inévitable ou nécessaire de modifier la routine quotidienne, vous devez expliquer les raisons de ce changement.
Vous aiderez votre enfant d'âge préscolaire à s'adapter à un nouveau lieu de garde si vous vous y rendez avec lui au préalable.

Les enfants du premier cycle du primaire (entre 6 et 8 ans)

À cet âge, les enfants nouent des liens et des amitiés à l'extérieur du foyer, mais leur famille demeure le point d'ancrage de leur vie. Comme les enfants plus jeunes, ils ont besoin de passer du temps avec leurs deux parents ou avec des modèles de comportement des deux sexes. La relation avec le parent visiteur acquiert une grande importance dans la vie de l'enfant de cet âge.
Les enfants du premier cycle du primaire commencent à comprendre qu'ils ne sont pas liés aux conflits qui opposent leurs parents. Ils continuent malgré tout de construire leur propre image à partir de l'idée qu'ils se font de leurs parents ou de la façon dont les autres gens perçoivent ces derniers. En effet, les enfants de cet âge deviennent très sensibles à la manière dont les autres peuvent les voir ou les juger.

Le déni et autres mécanismes de défense

Avoir recours au déni, cela signifie, en termes simples, refuser de s'avouer à soi-même que l'on a du chagrin ou que quelque chose ne va pas pour le mieux. Chez les enfants de cet âge, le déni constitue une réaction typique à la séparation et au divorce. Il arrive aussi que ces enfants se montrent colériques, irritables et bagarreurs avec leurs frères et sœurs ou leurs camarades de classe, ou qu'ils soient entêtés et peu coopératifs à la maison. Ces mécanismes leur permettent de se mettre temporairement à l'abri de la souffrance psychologique, mais ni le déni ni la colère ne constituent une défense efficace à long terme. Le déni empêche l'enfant d'accepter et de surmonter une situation difficile, tandis que la colère complique ses rapports avec les adultes et avec ses pairs, tant à la maison qu'à l'école. Enfin, aucun de ces mécanismes de défense n'aide l'enfant à échapper à la tristesse.
Les maux de tête et les maux de ventre inexpliqués peuvent être une manifestation de colère ou d'anxiété. Dans certains cas, la peur et l'anxiété ne sont pas rattachées à un événement ni à un objet précis et se traduisent par des habitudes nerveuses, comme se ronger les ongles.

Une plus grande capacité de réflexion

Les enfants du premier cycle du primaire apprennent à jongler avec des idées complexes. Ils sont donc capables de faire des projections dans l'avenir. C'est ainsi que les enfants dont les parents ont divorcé sont plus susceptibles d'élaborer des fantasmes, comme d'imaginer que le parent avec qui ils vivent les abandonne. Ce type de fantasme est terrifiant pour l'enfant et il aggrave son désarroi face à la séparation et au divorce. Si le parent se remarie, l'enfant de cet âge risque de craindre d'être remplacé par un nouveau bébé.

Un solide sens de la famille

Les enfants du premier cycle du primaire ont une plus grande compréhension de la place qu'ils occupent dans la famille et de celle qu'occupe la famille dans la société. Par conséquent, leur identité demeure solidement liée au fait d'appartenir à une famille. Non seulement la relation particulière qu'ils entretiennent avec chacun de leurs parents est importante à leurs yeux, mais ils commencent à se reposer sur la cellule familiale et à y être attachés. La séparation et le divorce viennent bouleverser ce sentiment d'appartenance à la famille qui est si important chez l'enfant de cet âge.

Un sentiment de perte

Chez les jeunes enfants du primaire, le processus de la séparation et du divorce est surtout marqué par de profonds sentiments de perte et de tristesse qui peuvent être suscités par :
  • la perte de la paix au foyer, en raison des conflits entre les parents;
  • le fait de ne plus se sentir en sécurité, quand un parent est anxieux ou perturbé;
  • la modification de la relation entretenue avec le parent qui quitte la maison ou la perte complète de cette relation;
  • une relation plus distante avec le parent qui vit à la maison lorsque ce dernier est plus accaparé par son activité professionnelle, les tâches domestiques, une nouvelle relation avec une autre personne ou un remariage;
  • la perte du contact avec les grands-parents ou les membres de la famille élargie;
  • la perte des sentiments de stabilité, de maîtrise sur le cours des événements et de confiance;
  • la crainte que la séparation ou le divorce des parents ne les rendent différents de leurs pairs.

L'hostilité prolongée entre les parents

Chez les enfants du premier cycle du primaire, comme chez les enfants de tous âges, les conflits intenses ou de longue durée entre les parents qui se séparent constituent une importante source de stress. À ce stade de leur développement, les enfants sont particulièrement sujets à élaborer des fantasmes sur ce qui pourrait se produire quand leurs parents se mettent en colère et ils craignent souvent d'être à l'origine des problèmes conjugaux de leurs parents.
Le jeune enfant du primaire souhaite aider ses parents en difficulté. Le fait de sentir qu'un parent a besoin de lui donne à l'enfant le sentiment d'être grand, d'être important et d'être aimé. Néanmoins, l'enfant souhaiterait en même temps retrouver le parent tel qu'il était auparavant afin que ce dernier puisse prendre de nouveau soin de lui. L'enfant qui est obligé d'assumer de trop lourdes responsabilités de « maternage » envers ses parents se voit privé de bon nombre d'heures de plaisir, d'insouciance et de légèreté propres à l'enfance. Il risque de devenir un « petit adulte » qui se sent responsable des autres et est incapable de se laisser aller à s'amuser.

L'importance de la communication

Si les parents parlent clairement et simplement avec leurs jeunes enfants du primaire, ils les aideront à s'adapter à la séparation et au divorce. La communication indirecte peut également se révéler utile – les histoires mettant en scène d'autres enfants qui ont surmonté le divorce peuvent aider votre enfant à découvrir comment certains enfants s'adaptent et à se rendre compte qu'il n'est pas seul. Informez votre enfant des raisons de la séparation ou du divorce, en ayant recours à une approche et à des termes adaptés à son âge. Dans certains cas, il n'est peut-être pas sage de préciser les raisons de façon trop directe ou de donner tous les détails. Répétez-lui encore et encore qu'il n'est pas responsable du divorce.
Un grand nombre de parents hésitent à aborder le sujet pour la première fois avec leur enfant, parce qu'ils ne veulent pas le faire souffrir. Mais une certaine souffrance est parfois inévitable. Il est possible que les enfants soient déjà attristés et perturbés par les disputes entre les parents et le climat général de stress et de tension qui règne au foyer. Ils se sentiront peut-être soulagés de savoir ce qui se passe vraiment et ce qui va leur arriver.
Le premier entretien est l'occasion pour vous d'assumer la responsabilité des problèmes. Il permet à votre enfant de savoir à quoi s'attendre et d'apprendre avec soulagement que les disputes pourraient prendre fin.
Les enfants ont besoin de savoir exactement ce qui leur arrivera. Il importe de leur donner le plus d'information possible. Ils voudront savoir :
  • où ils habiteront et avec qui – s'ils changent ou non de maison; ils doivent savoir où sera leur foyer;
  • à quelle fréquence et où ils verront l'autre parent – notamment le type d'activités qu'ils auront avec le parent visiteur et les restrictions, s'il y en a;
  • les modifications qui seront apportées à l'horaire ou aux habitudes de vie de la famille, (tel que le retour au travail d'un parent) et quelles seront leurs nouvelles tâches;
  • quelles seront les répercussions pour leurs frères et sœurs – par exemple, si tous les enfants rencontreront l'autre parent en même temps, ou séparément.
Lorsqu'un changement d'école est inévitable, assurez-vous que vos enfants auront le loisir de se familiariser avec la nouvelle école avant de commencer à la fréquenter. Si l'un des parents doit déménager dans une autre ville, laissez à vos enfants tout le temps nécessaire pour qu'ils s'ajustent à ce nouveau changement dans leur vie.

Encourager le dialogue

Pour un enfant du premier cycle du primaire, il est particulièrement important d'avoir l'occasion de faire part de ses sentiments et de poser des questions sur la séparation et le divorce et sur l'avenir de la famille. Si malheureux et désemparé que vous soyez, vous devez oublier votre propre chagrin pour parler aux enfants. Il serait bon de leur rappeler que la plupart des enfants dont les parents divorcent éprouvent toutes sortes de sentiments et que ces sentiments sont normaux.

Demander de l'aide

Demandez aux professeurs et aux autres personnes qui s'occupent de votre enfant de noter chez lui toute modification d'attitude ou de comportement. Au cours de cette période de transition, vous serez mieux en mesure d'aider votre enfant à s'adapter si vous êtes bien informé à son sujet.http://www.justice.gc.ca/fra/pi/fea-fcy/bib-lib/util-tool/theme-topic/age2b.html

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