préparatifs, marteau, colle, étoiles, brillants, c'est Noël ! jeu libre en plus, tous les jours !

ce matin coups de marteaux dans la salle de jeux = c'est nounou, imitée par 22 mois. bon je n'aime pas trop quand il tape sur mes carreaux, même si le marteau est un faux... j'accroche des lumières pour la fête, des programmateurs, donc je cherche des rallonges, et des programmateurs...

je pensais faire peindre aujourd'hui des suspensions de sapin, mais bof, on ne va pas avoir assez de temps et puis hier j'ai trop bataillé avec mon cône. je n'avais pas le bon grammage en papier, et je me suis rabattue sur un carton épais, que j'ai été obligée de "casser" pour arriver à l'enrouler. ensuite bien sur le scotch ne tenait pas...ça me prend des heures mes préparations...

mais ça valait le coup car 27 mois et 22 mois se sont énormément investis dans le collage de petits carrés de papiers - que je découpe au préalable... mais c'est loin d'être fini et moi je ne m'étais pas rendue compte que ça demandait autant d'heures en voyant la photo, je comptais que chaque enfant en emporte un à la maison... changé d'avis. une fois que le cône est recouvert, il faut coller des strass par dessus et fixer une étoile au sommet.


aujourd'hui je lis les 1ères pages du manuel du parfait petit père noel. je les ai agrandies et fixées sur les pages de mon kamishibaï. mais pas maligne je les ai trop agrandies et on ne peut plus lire la page en totalité...alors je les fixe sur le tableau magnétique, ou je les prends pour les lire aux enfants.

nous apprenons du vocabulaire la ceinture- le manteau- le bonnet- les bretelles - les bottes - les chaussettes trouées-

je demande aux enfants de trouver la lune, les étoiles, la cheminée. ils aiment bien. au départ ça ne les intéressait pas mais quand je leur ai montré les mots, ils ont bien participé.

et puis je les laisse avec leurs jeux libres. depuis que j'ai adopté cette pédagogie je ne cesse de lire des arguments pour son développement.

pour qu'un enfant soit  prêt pour assimiler le programme de maternelle, il faut qu'on lui ait donné l'accès au jeu libre pendant ses 3 premières années.
décider de sa manière de jouer, c'est un travail sur soi et ça procure l'estime de soi -quand ce n'est pas l'adulte qui gère les choix à la place de l'enfant.- même si l'adulte aménage à son idée le terrain de jeu.

et l'adulte n'est là que pour transmettre un sentiment de confiance, l'enfant a besoin de se sentir près de quelqu'un en cas de besoin, et il a besoin à la fois que l'adulte ne soit pas trop près pour ne pas le gêner dans ses prises d'initiatives.

donc l'adulte peut très bien faire autre chose, ou regarder sans trop commenter, il ne faut pas couvrir l'enfant de compliments non plus, car la vie est faite de ratages à surmonter.

et c'est vrai que je me rends compte en vieillissant le nombre de paliers que j'ai été capable de gravir dans ma vie, en me dépassant à chaque fois même si j'ai pensé souvent que ce serait impossible. à chaque fois que l'on se dépasse, une nouvelle donne s'offre à nous, et j'ai pris conscience que c'est exactement ce que vivent tous les bébés.

les aventures que vivent mes voisins ne me sont pas concrètement profitables. ce que me disais ma mère je ne l'ai pas écouté tant que je ne l'ai pas vérifié, et mes meilleures leçons je les ai tirées de mes échecs aussi.

là j'ai fait une formation qui faisait un parallèle entre le jeu des animaux et la socialisation des bébés.

les animaux jouent à se bagarrer toute leur enfance, ils apprennent à se défendre, c'est la même chose entre enfants.


3 commentaires:

Sophie De Oliveira a dit…

ah tiens moi aussi je me suis battu hier soir avec mon pseudo sapin

Sophie De Oliveira a dit…

dis moi tu partagerais ton histoire de père noël avec moi :-) ?

pascale perrillat a dit…

mais oui je vais t'envoyer ça.