je tire les rideaux et je leur explique =

je viens de coucher les enfants, je secoue la petite couverture et je dis dodooooooooo = ils comatent. à ce moment-là ils sont dans un autre monde, le monde de la tendresse...

je tire les rideaux occultants et j'explique =

- après on va faire les sandwiches aux fruits...

- ouiiiiiiiii ?

- on va aplatir des tranches de pain de mie,
- oui...
- couper des tranches de kiwi,
- oui...
- des tranches de banane,
- oui...
- et des fraises,
- oui ...

et on va les manger pour le goûter !
- oui....

ils s'endorment en pensant à leur réveil. je redis dodooo à une, qui me montre de l'index que je dois redire aussi à copain. alors je redis.

je me redis que les enfants des autres je les aime d'une manière qu'on ne croit pas ça possible. ça me donne envie de les embrasser exactement comme j'embrasse ma propre petite fille. ils ont tous leurs qualités et leurs défauts et  ce que je préfère c'est quand ils me témoignent eux aussi leur affection.

(désolée si j'écris toujours on à la place de nous, c'est que j'écris comme je parl...)


à Noël je garde les papiers des papillotes, les enfants jouent beaucoup à les enfoncer dans des pots ou des cylindres.


 nous avons un passionné du hublot et la fée du logis m'a tracé du rangement encore...

 en voilà une délicate attention pour la st Pascale.

 petit Théo était sous l'emprise du sabre et ce matin il traversait la maison avec l'épée en bout de bras, jusqu'à me la planter dans le ventre.

 et puis d'un seul coup il y a eu un jeu de caisses vides, mis en place par les enfants eux-même.


  et aussi Eva qui est fort occupée avec des cartes à enfiler dans un contenant haut et profond.


tout ce que vous ne saurez pas, c'est que nous avons bien avancé le cadeau de la fête des mamans. je suis très contente du résultat et du procédé. sauf que ce n'est pas pour moi...

donc voyez-vous, dehors ou dedans, c'est toujours pareil, on est débordés. ils sont écroulés de sommeil dans leur lit. moi je vais me prendre une pause sur mon canapé et ensuite je voudrais me remettre à mes projets de modulation de mes éveils. il pleut comme en hiver.

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