safari dans la broussaille, séparation

la mer pas très loin avec mes coques fraîchement javellisées

un bac de zoo

les 4x4 pour le safari


les lézards qui se cachent sous les bulots

le menu flageolets, craquotte, poulet de ferme à la crème, ratatouille, vache qui rit, asperges, raisin.
les premiers égards sont dirigés vers la vache qui rit. je suis arrivée à donner la becquée à Joris qui a un peu la flemme de manger de si gros morceaux. Arthur aujourd'hui ne voulait pas trop manger, il n'aime pas la tomate me dit-t-il, alors j'ai répondu tu peux manger tout le reste ! Lucas lui a très bien compris le principe, il mange jusqu'à ce qu'il n'aie plus faim, et il mange de préférence tout ce qu'il aime bien. alors moi je l'incite de temps en temps à gouter ce qu'il ne connait pas, mais je ne force pas.

car avec la nourriture c'est comme avec beaucoup de sujets, quand les enfants ne connaissent pas, ils ont simplement peur de se lancer seuls.
moi je le confesse, j'ai repris de la ratatouille, trop bonne.

les enfants sont sortis à 10 heures sur la terrasse.

Ouistiti ne voulait pas venir chez nounou comme tous les matins depuis quelque temps. mais j'ai oublié de dire à sa maman de faire semblant de partir et revenir regarder ce qui se passe 5 mn après son départ, elle aurait vu que son poussin était assis à la table de peinture, qu'il avait posé son doudou et sa tétine, qu'il avait enfilé son tablier, et que ses yeux étaient déjà secs.

certains disent que ce ne sont pas des caprices. que l'enfant pleure ce qu'il a besoin d'exprimer. d'autres disent qu'ils tentent de manipuler ceux qu'ils sentent plus faibles qu'eux. forcément une maman, ça craque pour un ouistiti.

nous les nounous, sous sommes blindées. nous avons tant et tant d'exemples tous pareils. je n'en fais pas de cas. je ne me moque pas de l'enfant. je lui dis qu'il ne veut pas laisser partir sa maman mais elle revient dès qu'elle a terminé son travail. je lui demande s'il veut s'assoir à telle place et en principe, c'est déjà fini. alors du coup tous les matins on recommence. sans s'affoler. c'est le rituel de la séparation. ce qui est bon, c'est quand les autres arrivent à se retenir de pleurer. sinon, on est mal.

et même Lustucru ce matin, avant midi, a dit "mais quand c'est elle revient, maman ?"

alors j'ai dit, toujours pareil, "dès qu'elle a fini son travail." et j'énumère ce qui va se dérouler dans le temps jusqu'à l'heure de maman, pour que le petit se repère et puisse bien vérifier que je ne lui ai pas menti.

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