nous claquons des dents en petite enfance.

C'est une période transitoire.

Avant il y avait la période de mise en route. C'était bancal. cafouillages et compagnie. Des trucs de bricolage. beaucoup en ont fait les frais.

Et puis on se dit 'La France doit réviser ses coûts de fonctionnement" = La dette.

Alors on regarde du côté des territoires. A qui refiler le bébé ?

Ah, tiens, l'assistante maternelle permettrait de faire faire des économies en immobilier. 

Il y a trop de régions qui sont mal équipées en accueil de la petite enfance.

et si  on remettait l'école dès 2 ans, on pourrait économiser sur les aides versées aux familles par pajemploi ?

et si on versait une allocation obligatoire aux pères pour qu'ils gardent eux-même le bébé, ce serait bien pour la parité et on aurait moins besoin de solution d'accueil.

tout le monde se plaint du manque de formation des ass mat, oui mais c'est que ça coûte un bras une formation. qui va la payer ?

comment faire pour que les femmes ne restent plus chez elles pour garder leurs rejetons mais contribuent à élever le volume productif de la France ?

Qui va payer les retraites ?

quels sont les enjeux en petite enfance, quels adultes voulons-nous fabriquer pour demain ?

comment lutter contre le chômage ?

PFFFFFFFFFFFF c'est une période transitoire.

Nul ne sait à quelle sauce il sera mangé. quand j'étais mère la solution que j'aurai choisie pour l'accueil de mes enfants c'était la crèche.

mais ça c'était AVANT. a mon époque et dans les campagnes les mères de familles gardaient leurs rejetons et ne divorçaient pas à cause de ça.

Maintenant les femmes partent quand elles ne sont pas assez heureuses et elles travaillent alors elles ont besoin d'être assistées.

Surtout que les assistantes maternelles ont fait des PROGRES, d'énormes changements dans la manière d'accueillir ont été instaurés, regardez sur les blogs et vous vous rendrez-compte de nos investissements.

moi aussi je suis devenue assistante maternelle même si je préfère dire nounou, car les touts petits n'ont pas besoin de mots difficiles, il leur faut avant tout de la tendresse. Je suis passée de l'autre coté de la barrière, j'ai lu des infos. et je sais qu'ils sont bien  mieux dans une petite structure. parce que j'ai lu des témoignages de personnes qui n'étaient pas satisfaites des crèches. au moins autant que ceux qui ne sont pas contents de leur ass mat.

notre ministre doit mettre un chantier en route.

mais il ne faut pas quelle agisse sans se demander si l'accueil de nos futurs français ne passe pas par le maintien de la possibilité du choix. tous les parents n'ont pas les mêmes besoins et il faut bien tenir compte de ceux qui ne veulent pas des grandes collectivités. 

il faut savoir où le choix devient luxe. quelles priorités pour la petite enfance. la France a-t-elle les moyens de se payer des choix ou des priorités.

comme on ne sait pas à quelle sauce nous allons être croqués, les rumeurs vont en enflant. nous avons tous peur dans le monde de la petite enfance.

nous claquons des dents. et nous ne savons pas pour combien de temps.

4 commentaires:

nounouchoux a dit…

bravo pour ton texte qui reflete bien la réalité des choses actuelles

pascale perrillat a dit…

merci nounou choux

Unknown a dit…

Bravo Pascale pour ton article...tu as entièrement raison...
l'avenir que nous réserve t'il???patience...

pascale perrillat a dit…

merci Maïté, j'aimerais bien finir ma carrière tranquillou comme je suis.