plus de bébé en accueil, que des grands. c'est facile.


c'est quand les vacances ?

j'ai installé 2 nouveaux meubles, une table effaçable, une petite bibliothèque, juste ce qui me manquait. d'ailleurs mon beau-père vient de me dire que c'est bien rangé. j'ai répondu, "repassez demain soir pour voir".

ah oui. il faut que je retrouve mes chiffons, ma serpillère et mon aspirateur que j'ai eu tendance quand même à refuser de regarder pendant 3 semaines. il va falloir que je me réhabitue...

j'ai réaménagé les dispositions des lits car 27 mois sait dormir dans une couchette à présent, elle respecte bien les codes donc je souhaite qu'elle dorme aussi comme une grande = c'est une préparation à la maternelle. l'été prochain elle partira elle aussi. enfin à l'école !

ma petite fille aussi se prépare à faire ses 1ers pas à l'école... pour le moment elle est très fière.

Nous verrons à l'usage. Certains sont bien déçus, d'autres moins.

Pour moi ce sera le calme plat car les enfants se connaissent tous et moi aussi je les connais bien, je sais comment les aborder pour parvenir à mes fins. Avec mes airs de les laisser libres dans leurs activités en fait je cogite en amont à des objectif que je peux mettre sur leur passage pour les pousser à se développer. quand je vois qu'ils ont un peu de mal avec une acquisition, sous forme de jeux je m'arrange à leur donner des exercices. et aussi quand je trouve que malgré eux des parents sont un peu trop dans la directive que dans l'ouverture et l'acceptation de l'enfant tel qu'il est. 

ce qui n'est pas le cas actuellement bien entendu.

plutôt que de me lancer dans des leçons orales, je préfère directement intervenir en modulant mes interventions sur les enfants pour rectifier et créer une moyenne. l'enfant prend ensuite ce qui lui convient dans les 2 modèles.

Si je vois qu'ils veulent trop que je m'occupe d'eux, je ne vais peut-être pas m'en occuper pour qu'ils se prennent en charge eux-même. 

À 12 mois minimum d'intégration chez nounou ils n'ont plus aucun problème à la séparation, le lieu est devenu familier et ils me connaissent autant que je les connais. c'est à dire que nous avons eu le temps de nous découvrir, avec chacun nos manières et nos besoins.

Donc à part cogiter un petit planning sympa, des menus sains, des journées détendues, je ne vois rien d'autre à mettre en place.

Du côté du planning par contre, soit on fait au fur et à mesure des opportunités, soit on prépare à l'avance.

Et si on prépare à l'avance on suit un déroulé sur l'année = c'est ça qui prend énormément de temps. Lorsque l'on a un point de vue sur quelque chose, on cherche comment le réaliser, puis on se donne les moyens. il faut avoir un fil conducteur, et des séquences pour arriver à un objectif en fin d'année. ou bien on imagine au fur et à mesure et c'est difficile de ne pas se perdre avec toutes les idées qui se lisent sur le net. je passe beaucoup de temps à me tenir au courant des nouvelles pédagogies et j'essaie de comprendre leur intéret. le hic c'est qu'on se retrouve à présent avec la théorie de "faire du fric" sur le dos des enfants, des parents, pourquoi pas des nounous ?

enfin on rapporte chaque journée aux parents, qui n'ont pas vécu avec nous toutes ces transitions et qui seront à coup sûr fiers de leur nounou. Enfin, je l'espère. ils ont besoin de retrouver un fil de contact avec leurs petits en les retrouvant après une longue journée de parfois 10 heures. je leur donne de la matière à discuter. les petits sont ravis de regarder les images sur les téléphones et ils partagent des moments importants avec ceux qui ont la priorité dans leurs sentiments. c'est ce que me disent les parents.

J'ai quand même hâte de les revoir tous, parents comme enfants. Mon métier c'est un métier à part, avec tellement d'affect qu'on ne peut pas le traiter comme les autres salariés.


Mais ne vous y trompez pas, je serai triste dimanche soir, le dernier soir avant les vacances de Noël.,,

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