journal de mardi 23 avril 2013

nous lisons une histoire de petit ours brun à la ferme

ce matin j'ai installé un matelas pour les sauteurs, c'est un matelas de vieux canapé pliant, il est léger et je peux le replier en deux, c'est intéressant car il est stocké figurez-vous contre un mur dans la chambre où dort Zoé...c'est ça ou pas de matelas pour les sauteurs...par contre en principe je lui enfile une housse de couette mas ce matin je n'y suis pas arrivée.

il s'agit d'intercaler une rondelle entre chaque verre et ce n'est pas évident quand on ne prend pas garde à la centrer.

du coup Robin adopte sa propre technique


je dois refaire ces fameux portraits des enfants, ils jouent bien aux paires avec. ce matin j'ai ressorti les cartes qui me sont tombées sous la main et Zoé se reconnait bébé, mais je vois qu'elle ne se souvient plus de Paul et elle s'inquiète de voir des visages inconnus. Je lui explique que là c'est Nicolas, là c'est Leeloo, j'étais leur nounou et un jour ils ne sont plus venus. ils ont laissé la place à d'autres bébés. cela permet de poser des repères chronologiques, de préparer à ce qui va se passer, de normaliser la situation que les enfants vivent. ils ont une notion du passage, d'un instant qui commence et se termine.

trouvez le point commun entre les deux enfants ? le blouson bien sûr heureusement qu'une des mamans a marqué le prénom...

peinture au pulvérisateur


Robin est chargé de distribuer les pissenlits aux lapins

Zoé sait replacer toutes les poules dans les bonnes faces.

elle choisit elle-même ses jeux dans le tiroir

La maman qui m'a contactée hier m'a rappelée ce matin, elle a besoin d'une nounou pour septembre pour un périscolaire. hier je lui ai expliqué que je ne veux pas faire les périscolaires parce que je préfère éviter les trajets forcés en poussette, (je vis dans le luxe, c'est vrai).

du coup elle me rappelle ce matin pour me dire qu'elle s'est arrangée pour les trajets, c'est son mari qui va les faire et il emmènera donc l'enfant le matin, et me le déposera à la sortie de l'école...
j'étais vraiment ennuyée de dire que non, ça n'allait pas le faire, car je ne travaille plus les mercredis...

il n'y avait plus de son au bout du fil, j'ai ressenti une grosse déception. 

j'ai dit vous comprenez, je fais déjà 44 heures par semaine. et puis je vais bien avoir une place en septembre mais uniquement jusqu'en novembre, ensuite une maman me confie ses deux bébés...

cette jeune maman, poliment, mais dépitée, m'a dit qu'elle comprenait, et je lui ai souhaité bonne chance, mais une fois de plus, je me suis sentie dans la position de supériorité de celle qui se permet de dire non. cette position de supériorité me met souvent dans l'embarras. même si c'est mieux d'être à ma place quand même.

2 commentaires:

matelas 180x200 a dit…

Ils notent que les enfants passent super.

pascale perrillat a dit…

oui je crois qu'ils remarquent que les enfants sont bien.merci.