communication bienveillante

Conférence Emmanuelle BOUVET
« Parler aux enfants pour qu’ils écoutent et écouter pour qu’ils nous parlent »

Objectif : sensibiliser les parents à une nouvelle façon de communiquer avec les enfants
  • Susciter un questionnement chez les assistantes maternelles et les parents sur leur manière d ‘être en relation avec les enfants. 
  • Les accompagner dans leur rôle en les invitant à se respecter tout en respectant le besoin des enfants.
    Processus dans la relation avec les enfants
    Les besoins de l’enfant
     Les besoins pour se construire, besoins de :
    o Sécurité
    o D’affection
    o De confiance (d’estime de soi)
    o D’écoute
    o De repères
    o De relation
    o D’un cadre (autorité)
    o De stabilité
    Les différentes attitudes des parents
    I) L’autoritarisme : (attitude autoritaire)
    Risques encourus par l’enfant : 
  • Risque d’isolement, de soumission 
  • De rébellion 
  • Enfant fuyant 


Dans ce fonctionnement, l’enfant réagit parce qu’il a peur 
 L’enfant risque de détourner les règles et aura un manque de confiance en lui 
 L’enfant est donc perdant 
 Seul le parent est gagnant (il fait respecter les règles qu’il a établi sans tenir compte des sentiments de l’enfant)
II) L’Autoritarisme et la permissivité (autoritaire mais fini par céder)
Dans ce cas l’enfant peut se sentir frustré de ne pas avoir ce qu’il veut, il cherche des limites. Le parent ne lui donne pas d’explications dans l’interdit.
En terme de construction 
  • On ne répond pas à ses besoins
  • L’enfant ne se sent pas en sécurité, car les limites ne sont pas posées.

Réaction de l’adulte, cette attitude engendre la culpabilité, fait parfois céder, l’enfant mange toute notre énergie.
Le parent ne se respecte plus, ne s’écoute plus et finit par « craquer » et céder à son enfant. Il se sent impuissant. Le sentiment d’impuissance entraine de la colère. Ceci entraine un cercle vicieux : irritation, colère, frustration. 

III) L’autorité éducative (entre l’écoute et les limites)
Dans ce cas les parents cadrent avec des choix
  • Donnent une alternative à l’enfant
  • Comprennent la déception de l’enfant, mais le dialogue n’est pas fermé, il y a un cadre et une ouverture relationnelle, les deux parties sont gagnantes, les parents l’accompagnent dans sa frustration. 
  • On est dans la stabilité, la sécurité, l’écoute, l’accompagnement et le respect entre les deux parties. 

La communication bienveillante

En tant que parent, je dois me respecter. J’accueille mes sentiments et mes propres besoins. 
Je développe mon écoute intérieure (qui est ce que je veux) j’accueille avec bienveillance les sentiments et les besoins de mon enfant tout en posant des limites. Je développe l’écoute empathique.
Comment aider l’enfant à traverser la frustration. 
  • Accueillir le sentiment de l’enfant
  • Ou dire « quand tu es dans cet état de colère là je n’ai pas envie de parler avec toi »
  • Ou « je suis fatigué et j’aimerais avoir du calme maintenant » (on est ainsi dans le respect, la gestion de la frustration et l’exercice de sa liberté)
    Lorsque l’adulte est lui-même énervé.
    Les parents accumulent beaucoup de stress dans leur vie quotidienne. Comment vont-ils pouvoir être attentifs à leurs propres besoins, pour pouvoir être disponibles avec leur enfant.
    Que faire quand on est énervé ? 
  • Essayer de s’isoler
  • Respirer profondément 
  • Sortir de l’emprise psychique pour aider son enfant à faire de même et pouvoir entamer un dialogue.
    L’autorité n’est pas l’autoritarisme 
  • L’autorité : c’est la fermeté mais pas la violence
  • L’autoritarisme : c’est la brutalité, la force, sans explication, pas d’ouverture vers le dialogue.


En conclusion
La bienveillance doit toujours être présente ; Plus on est à l’écoute de nos besoins, plus on est à l’écoute des besoins de ses enfants. 
Il est également important de favoriser la coopération de l’enfant dans le respect et développer l’estime de soi de l'enfant en le sortant des rôles qu’on lui donne (étiquettes) dans lesquels il est enfermé (le comique, l’intellectuel, le capricieux…). Etiquettes qui risquent de leur « coller » toute leur vie. Ils risquent de ne pas pouvoir se sortir de l’étiquette qu’on leur donne. 

Aucun commentaire: