Oui, bien sûr que la curiosité est une qualité chez l'enfant. Rien n'est pire qu'un enfant qui ne cherche pas à comprendre !
Mais parfois, ça dépasse les bornes !
Dans leur besoin d’assouvir leur soif de connaissances, nos enfants dépassent parfois les bornes quand leur curiosité se manifeste de façon compulsive.
Or, si notre jeune nous questionne beaucoup dans une journée, il faut se demander quelles sont ses motivations.
Est-ce un besoin particulier d’affection ou d’appréciation qu’il manifeste ainsi?
Est-ce qu’il y a eu des bouleversements dans sa vie, l’arrivée d’un bébé, par exemple?
Par ailleurs, vers l’âge de trois ans, le babillage peut devenir incessant. Ils ont aussi besoin, à cet âge, qu’on les valorise souvent.
Durant cette période, certains enfants vont rechercher de la reconnaissance dans leur entourage, et leur besoin d’attention va se traduire par un mitraillage de questions.»
Par ailleurs, vers l’âge de trois ans, le babillage peut devenir incessant. Ils ont aussi besoin, à cet âge, qu’on les valorise souvent.
Durant cette période, certains enfants vont rechercher de la reconnaissance dans leur entourage, et leur besoin d’attention va se traduire par un mitraillage de questions.»
Ce qui peut user la patience de plusieurs...
Que fait-on alors quand on n’en peut plus ?
Établir ses limites
On veut bien répondre à la énième question que nous pose notre enfant depuis une heure, mais voilà, on est à bout. On rêve de quiétude, de silence. Les adultes sont à la fois épuisés et culpabilisés.
C’est donc important d’établir ses limites.
Une fois qu’on a pris soin de notre petit, qu’on a joué avec lui, on a le droit de fixer nos frontières pour nous retrouver», nous dit Claire Leduc, travailleuse sociale et thérapeute familiale.
«Premièrement, on ne peut pas tout savoir, et c’est important de le dire à nos enfants.
S’il nous pose une question à laquelle on n’a pas de réponse, il faut être capable de l’admettre et de dire: “Maman ne le sait pas.”
Deuxièmement, quand on sent qu’on n’en peut plus, on établit nos limites et on informe notre enfant qu’on souhaite une période de silence.
Deuxièmement, quand on sent qu’on n’en peut plus, on établit nos limites et on informe notre enfant qu’on souhaite une période de silence.
Par exemple: “Papa veut préparer le souper en silence; veux-tu lire un livre pendant ce temps?”
S’il est assez vieux, on peut aussi lui proposer d’aller jouer dehors.
Il vaut mieux fixer ses limites avant de se sentir envahi, sinon on risque de devenir impatient avec nos enfants, ce qui n’est pas souhaitable.
L’enfant qui se fait crier après se sent davantage rejeté que si on lui exprime son besoin de tranquillité», affirme Mme Leduc.
- source :
- Par Kathleen Michaud
1 commentaire:
TT à fait d'accord!On arrive à le faire sans culpabiliser après quelques mois ou années...d'expérience mais il le faut pr le bien être de tous!
D'ailleurs on voit tt de suite les enfants à qui on répond tt le temps, ils st souvent d'éternels insatisfaits et ne savent pas patienter et ds la vie ces qualités st indispensables...
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