exercice 1 rédiger un conte en respectant des consignes

EXERCICE 1

CONTES ET HISTOIRES A RACONTER

FOAD

Exercice :

Vous rédigerez un conte en tenant compte et en respectant les éléments ci-dessous.

Vous devrez veiller à ce que tous ces éléments soient présents dans l’histoire que vous produirez.

Attention, vous devez impérativement utiliser tous les éléments qui vous sont fournis.

Vous rédigerez votre conte à la suite de ces éléments.

Consignes pour un récit

L'héroïne Une fillette qui ne savait pas sourire Va quitter le lieu où elle vit habituellement La raison : La certitude d'avoir un jumeau.

elle va traverser un pays inconnu Traverser une série d'épreuves : - Dérober la formule aux trois secrets. - Retrouver un anneau d'or. - Voler l'épée plus lourde que mille tonnes.

Rencontrer un personnage bénéfique(à gauche) un rat Rencontrer un personnage maléfique(à droite) une fée Recourir trois fois à un objet magique : Un tapis volant.

Au terme de ces épreuves, arrivée enfin en ce lieu Recevoir sa récompense : Elle sut alors qu'elle était amoureuse. La morale de cette histoire : L'habit ne fait pas l'homme.

voici mon conte =

Il était une fois une petite fille qui ne souriait pas. Rien ne lui faisait jamais plaisir = la petite fille ne savait pas sourire. Ou alors elle ne le pouvait pas. Quelque chose la tracassait, continuellement. Elle rêvait même la nuit qu'un frère jumeau existait quelque part et que lui seul savait comment lui apprendre à sourire. Ce frère saurait la comprendre même quand elle n'avait pas envie de parler puisqu'il serait comme son double. Elle avait la certitude d'avoir un jumeau.

Elle ne pouvait plus vivre sans sourire, elle doit chercher son jumeau, elle va quitter le lieu où elle vit habituellement et partir à travers le monde à sa recherche.

Dans son sac à dos elle roule un tapis volant, il lui faut bien ça car elle va traverser un pays inconnu peut-être deux. Au fur et à mesure de ses pas, un paysage étrange se mit à défiler. Elle ne reconnaissait plus les maisons, les promeneurs avaient des visages fermés, elle ne connaissait personne.

Un rat brun, debout sur ses pattes arrières la fit sursauter quand il tourna sa tête vers elle. Il la fixait intensément et par son regard il instaurait un langage que la petite fille décodait le plus naturellement du monde, sans jamais avoir appris le langage rat.

La petite fille n'avait même pas peur, pourtant les rats font souvent peur, ils dégoûtent à cause de leurs longues queues fines et leurs longs poils raides. Ils vivent souvent dans les égouts pleins d'immondices, se nourrissent dans les poubelles de déchets avariés, attaquant parfois même les réserves saines des humains et ils sont accusés de diffuser la peste autour d'eux par leurs excréments puants.

La fille apprenait une nouvelle langue à la vitesse de la lumière, elle restait plantée sans bouger mais sans pouvoir le quitter des yeux. Elle ne le trouvait pas répugnant, c'était étrange.

Et le rat se mit à lui conseiller d'une minuscule voix aigüe et chantante :

- va dérouler ton tapis dans ce champ.

La petite fille obéit aussitôt et pendant qu'elle refermait son sac à dos le tapis magique vacillait déjà = il se décollait du sol, ses bords s'enroulaient et se déroulaient comme pressés de trouver leur liberté. En bondissant sur le tapis le rat s'écria :

- monte !

Comme hypnotisée la petite fille s'est assise et le tapis a décollé. Elle n'était pas inquiète car elle savait que le rat était d'une nature très intelligente et donc elle lui faisait confiance. Elle s'en remettait à lui, sans trop se poser de questions.

Ils ralentirent devant une sorte de boite de verre gardée par un énorme chien tous crocs dehors, c'était le gardien. Dans la boite une enveloppe. Sur la pancarte : » formule aux 3 secrets – défense de toucher « 

Le Rat dit à la petite fille =

- prends l'enveloppe, je m'occupe du chien !

Le chien dressait ses oreilles pointues et quand le rat lui passa sous le nez il bondit à sa poursuite. La petite fille cassa le verre en jetant son sac contre le carreau de la boite, se saisit de l'enveloppe et récupéra vite le rat avant que le chien ne l'avale tout cru. (Ah tiens, elle avait comme envie de sourire en voyant que le rat était à nouveau sur le tapis ! Si seulement elle savait comment faire pour un sourire ! Si son frère jumeau pouvait lui apprendre ! ) Elle ouvrit l'enveloppe défendue =
• va jusqu'à la forêt du Pays Maudit, cherche dans la mousse du chêne fleuri le petit anneau d'or. Tu souffleras 3 fois sur la bague pour que tes forces se démultiplient !
• Trouve le Palais de la Réalité
• Tu seras récompensée

La petite fille regarda le rat, elle trouvait qu'il se rapprochait d'elle, de plus en plus. Et elle aimait bien ça ! Elle sentait son cœur qui battait un peu plus fort qu'avant lorsqu'il la regardait, elle avait envie qu'il lui parle encore, et même qu'il ne s'arrête jamais de lui parler tant ses mots lui faisaient du bien.

Avec sa queue noire, il faisait un petit moulinet, et alors le tapis démarrait sans bruit.

Pas besoin de redémarer car le tapis ne s'était pas encore arrêté. Direction l'anneau d'or à présent dans la forêt la-bas, on apercevait d'ailleurs quelques arbres...

La forêt était dense, comment trouver une bague dans toute cette mousse ? On n'y voyait rien ! Sauf près du chêne fleuri, là où quelque chose étincelait : c'était bien l'anneau d'or, dans la mousse et les champignons !

La petite fille le passa à un doigt.

(Tiens, elle avait encore envie de sourire, ses lèvres s'étiraient de chaque côté de sa bouche ! C'est qu'il était beau ce petit anneau!). Elle n'en avait encore jamais porté...

Vite passons à l'étape suivante, il faut trouver le palais de la Vérité ! Retrouvons le tapis magique, mais juste à l'orée de la forêt une méchante fée surgie de nulle part avec sa corne bleue sur le front, à travers une fumée épaisse lança un sort maléfique aux aventuriers =

- je vais t'empêcher de retrouver ton jumeau, une armée de cent millions de criquets va ronger ton tapis, tu vas t'écrouler et ton voyage sera terminé !

La fillette frissonnante se serra contre le rat qui sautilla plus près de son épaule. Il grimpait le long de son bras, avec son museau il la chatouillait et elle entendait des secrets dans le creux de son oreille. Il devait certainement avoir un pouvoir magique, car...la petite fille souriait !

Une nuée de bestioles leur arrivait droit dessus ! Au détour d'un petit village ils remarquèrent une épée qui devait être plus lourde que mille tonnes, ils décidèrent de la voler. Touchant trois fois l'anneau à son doigt, la petite fille souleva l'épée sans peine et la fit tournoyer autour du tapis. Les criquets s'assommaient contre l'épée, certains étaient décapités, et ceux qui étaient les moins courageux rebroussaient leur chemin.

Ils se reposèrent un peu dans le jardin des délices où pour se restaurer tous les fruits et les légumes avaient le goût merveilleux d'un grand assortiment de choix de bonbons, la cascade bleue leur servit la plus rafraîchissante des boissons avec des pailles longues comme des fils qui relient la Terre à la Lune. Le rat et la petite fille étaient les meilleurs amis du Monde. Elle sentait qu'elle n'avait plus ce besoin d'apprendre à sourire, il ne lui manquait plus rien !

Sauf quand même trouver le Palais de la Vérité ! Le petit rat ne se fit pas prier et il fit encore un petit moulinet pour démarrer. Le soleil et le vent caressaient leurs visages et ils avaient l'air heureux. La petite fille ne voulait plus quitter son ami le rat, elle sut qu'elle était amoureuse...

Ils baissèrent la tête en même temps quand le tapis s'engouffra sous le portique du palais de la Vérité et un peu plus ils allaient se cogner la tête. Lorsqu'elle le regarda la petite fille ne vit plus un rat mais un beau prince qui lui souriait. Elle se regarda, ses habits étaient transformés en robe des mille et une nuits ! Le tapis magique tintinnaillait de mille sons de clochettes pour annoncer le début d'une interminable histoire d'amour !

L'habit ne fait pas l'homme = qui aurait imaginé qu'un prince puisse se déguiser en rat ?

Pascale PERRILLAT. inscrivez-vous à la FOAD !