MONTESSORI, FREINET, PIKLER, ou nounou Pascale...

A votre avis comment noteraient-ils mes réflexions sur mon métier d'assistante maternelle, les Epstein, Dolto, Ruffo, Montessori, Freinet, Pikler et compagnie ?

je sais que vous qui me lisez vous êtes tous experts en la matière donc je vais m'abstenir de vous faire un cours ici.

Moi qui connais- très peu - de leur manière de penser j'ai l'idée d'essayer de me mettre à leur place et je me regarde de très haut. 

que penserais-je de cette nounou qui a toujours un truc à dire à propos de tout, qui fonctionne un peu trop en électron libre, décalée par rapport à la tendance, qui refuse les cadres, toujours à se la ramener ? qui s'adresse au juge pour enfant aussi facilement qu'à la ministre des affaires sociales et de la famille, 

mais où qu'elle est la hiérarchie ?

car je me vois bien à ma place en bas. c'est bien là que je suis par rapport à tous mes maîtres.

....bon je reprends la place de celle qui écrit le blog là, moi.

...on ne dit pas à l'enfant comment il doit faire, on lui donne des matériaux les plus divers pour qu'il puisse expérimenter sa créativité, on lui apprend à s'aimer en lui montrant du respect, on lui laisse sa liberté, il n'y a pas de meilleure façon de jouer, on lui laisse détourner l'utilisation des objets pour s'en faire des jeux et développer sa compréhension du monde, tout lui est permis, surtout de se salir et même de tomber = quand l'enfant joue il travaille, il apprend, il tire des leçons et il avance, on l'encourage à recommencer à chaque échec, on ne met pas l'enfant dans le trotteur car il doit trouver tout seul comment assurer ses premiers pas, on ne parle pas à sa place car on ne sait pas ce qu'il veut dire, on ne dessine pas non plus à sa place, ni on ne lui dit de dessiner une fleur s'il n'en a pas l'envie, on le laisse se déplacer au sol et on ne lui donne pas l'habitude d'être toujours dans les bras, etc etc.

par contre on reste à sa portée, prêts à intervenir quand il a besoin d'aide, on veille à sa sécurité avant tout. on lui donne de l'amour etc etc.

tout ça c'est ce qui s'apprend quand on veut rendre des enfants heureux.


mais pour apprendre à ces enfants à chercher eux-même leur bonheur, 
ne faut-t-il pas que les assistantes maternelles soient capables elles-mêmes 
de se chercher le leur ?
ouvrons nos cages...

2 commentaires:

pheets a dit…

je suis une ass. Mat heureuse et je le cris haut et fort. Merci pour ce post ,on aime à faire de notre mieux mais sans l'envie, sans le sourire c'est peine perdu.

pascale perrillat a dit…

alors c'est bien, pourvu que tout le monde en profite, sois heureuse et crie-le encore.