Conseil Général 2014 journée de solidarité inapplicable pour les ass mat.


nos aventures du jour avec un sac à dos et des objets de conte

Toute décousue la matinée = un enfant a déclaré forfait et 2 sont arrivés plus tard. Pas mal pour me mettre en conformité avec la pendule.

bon alors je l'ai proposée mon activité mystère =






je prends le sac que m'a laissé Léa, et je glisse à l'intérieur une poignée d'objets au hasard. 

(au fait le sac c'est une des récompenses de la région pour son engagement bénévole aux entraînements de patinage artistique au club d'Albertville, il y a avait un superbe trophée, mais par contre elle l'a emmené chez elle !)

je leur fais mon cinéma. mais tiens tiens, qu'est ce qu'il y a dans le sac ?

et au fur et à mesure que je sors un objet j'invente ma petite histoire, ensuite je remets les jouets dans leur sac, et les enfants à leur tour les redécouvrent. mais ils n'arrivent pas encore à raconter une histoire car ils ne possèdent pas assez de vocabulaire, il faut déjà arriver à poser 2 mots compréhensibles cote à cote ! Le but de la manoeuvre c'est justement de leur donner des pistes pour avoir envie d'utiliser leur langage. il faudra réitérer.

comme il est question d' une promenade en foret de Winnie, d'une scie, j'ajoute 2 buches en bois, idéal pour faire courir Winnie, le bambi, qui se met à sauter par dessus, et les enfants essaient de scier les buches, etc. puis ils prennent des petites autos pour continuer leur jeu imaginaire.

moi je crois que c'est très bien cette manière de jouer qui pousse à la créativité et qui nous pimente nos matinées ensemble !



dites les cocottes, avez-vous préparé vos déclarations d'heures ? et vos droits à congé payé ?


Moi j'ai bien bossé, j'ai finalisé ma déclaration de revenus mais je ne suis pas arrivée à la poster par le net.
ensuite j'ai repris mes encaissements de salaires depuis décembre 2013 et je me suis arrachée la tignasse parce que je ne retrouve pas une trace de paiement, surtout que j'ai égaré un relevé de compte.

ce qui se passe c'est que je donne les heures le 31 souvent.

les parents font les déclarations rapidement.
parfois ils complètent des cesu. qui ne sont pas virés le même jour que les compléments.
parfois je suis payée par chèque.
et je ne vais pas tout de suite à la banque.

lorsque je glisse mes chèques au guichet automatique, il faut que je pense à recopier le détail des montants des chèques car ma banque inscrit uniquement le montant total.

alors en principe je le fais toujours, sauf que pas là !

j'ai contacté la famille pour qu'elle m'indique où est passé ce salaire de décembre qu'elle a déclaré à pajemploi le 1 er janvier et qui n'apparait pas sur mon décompte bancaire. je ne sais pas si le relevé de la banque est faux. si j'ai encaissé la somme ou non. voyez-vous ?


et puis aussi c'est l'éclate totale, pour calculer le montant des congés du 31 mai, lorsque l'on se base sur des fiches pajemploi et que l'on accueille une fratrie, dont un des enfants est en année complète au milieu d'autres qui sont en incomplète... il faut ressortir les salaires bruts des années incomplètes, avec pour chacun une baguette magique.

moi je secoue et je souffle très vite pour ne pas me tromper !


j'ai rempli tous mes nouveaux bordereaux et puis j'ai recommencé car je ne les aime pas tant que ça.
j'ai refait tout un fichier bien plus pratique avec google drive comme ça j'ai révisé mes réponses.

et puis j'ai planifié de supers jeux pour mes ateliers, vous viendrez les voir ? dès demain ?ça marche !

allez les cocottes, il faut vous mettre à la paperasse si vous voulez être opérationnelles.


accompagner l'enfant tout en gardant une juste distance


voilà une citation de l'atelier Gordon qui rentre pile poil dans la formation psychomotricité proposée par le Ram. c'est pour ça que je la copie ici.

c'est exactement ce qui nous est recommandé = être là pour que l'enfant ressente notre présence, pour proposer du matériel adapté, pour veiller à la sécurité, mais ne pas aider l'enfant, même pour essayer d'éviter les erreurs. 

aider l'enfant, c'est ce que nous avons spontanément envie de faire, et il faut lutter contre nous.

l'enfant n'a pas besoin d'exercices avant l'école, il suffit de lui donner de quoi jouer et le laisser tranquille. et plutôt des jouets naturels et de récupération (dixit la formatrice).

la psychomotricité, ça passe par psycho, c'est dans la tête, dans le potentiel de chacun, il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs comme dirait l'autre. 

seul l'enfant sait ce qu'il ne peut ou ne veut pas encore faire, il est en train de se construire et il a ses propres étapes à surmonter, dans son ordre.

la politique c'est à vomir, au minimum à pleurer.


Non mais vous avez vu tous ces pourris dans la politique ?

Je sais bien que le monde n'est pas parfait, ...(si, moi un peu quand même)

Je suis dé-gou-tée, comme quand je me rends compte que je me suis faite rouler.

Je n'arrive plus à débusquer les malpolis tout autour de moi.

Je ne repère plus rien avec mon nez.

en tout cas je vois que ceux que j'ai débusqués sont toujours en place.

On ne sait plus à quel saint se vouer.

Et puis surtout, notre métier n'a jamais été aussi mal revisité. Il n'y a plus de sous tout partout, sauf au paradis sur les îles exotiques.

Tout ce qui était enclenché risque fort d'avorter. on nous a supprimé notre ministre et on ne nous dit pas ce que fait celle qui doit la remplacer.

Pourtant les parents ont encore besoin de nounou pour faire garder leurs enfants et les nounous ont besoin des aides de la caf pour pouvoir être payées.

quid de notre diplôme national ? tout le monde sait que le CAP Petite Enfance n'est pas adapté à notre métier, pourtant il reste le seul examen dont on parle.

rien ne va plus, et quand mes employeurs n'auront plus de travail, je n'en aurai pas moi non plus.

pour le moment, continuons comme si tout allait bien.

quand c'est la flemme qui me pousse au pc

Bon allez, j'ai la flemme de m'y mettre.

il faut boucler cette déclaration d'impôts. il faut envoyer les documents pour Arthur. il faut téléphoner au dentiste. demander un devis pour ma mère. préparer les déclarations de salaires.
je ne sais pas si j'ose vous dire que je n'ai toujours pas pointé mes encaissements depuis janvier ?
la salle de jeux attend que je la range.
la pile de linge à repasser aussi.
mon vélo élliptique souhaite ses 10 mn d 'efforts minimum au quotidien.
ça signifie la douche ensuite.

mais j'ai envie de brancher la télé et me laisser avachir plutôt.

il ne faut surtout pas que je reste sur le pc sur facebook et encore moins sur Pinterest que je n'ai pas consulté depuis presque 1 mois.

Tout à l'heure j'ai montré à ma mère comment on utilise un pc, elle était émerveillée.

La chance qu'elle a de ne pas être tombée dans le panneau !

Demain repas au Pic à braise pour fêter les belles-mères. ça ça me console. d'ailleurs j'ai commencé par réserver.

communiqué de presse sur un portail gratuit pour les gardes d'enfants

http://recherchenounou.fr/


le goût des légumes, parfois ce n'est pas bon.

Je viens de vous écrire un article sur la mastication parce que je voulais vous parler du menu du jour =
j'ai choisi un menu issu de recettes pour bébés, c'est le gratin de crozets aux légumes.

j'ai bien acheté les poireaux et la boule de céleri, mais j'ai cru qu'il me restait une boite de crozets, à tort, alors j'ai utilisé 2 sachets de riz à la place.





normalement la recette est un plat complet avec ses légumes, le fromage, la crème, et les oeufs. mais mon petit doigt m'a dit que ça ne plairait pas à tout le monde alors j'ai fait cuire en même temps un rôti de porc à la moutarde.

ils ont mangé tout le rôti en premier, mais pour ce qui était du légume, ils n'étaient pas inspirés. c'est normal, pour des papilles entraînées, le céleri explose en bouche, c'est un régal, mais il faut être prêt à se laisser tenter. d'ailleurs quand je leur ai donné de l'orange, ils ont retrouvé tout leur appétit.

alors je voulais intervenir pour ceux qui comme moi lisent que les enfants ne mangent rien. et faire part de mon cheminement. pour mes enfants, je n'ai pas réfléchi éducativement et hélas, elles ont toutes les 3 des lacunes. ou particularités.
quand je suis devenue ass mat, je me suis crue obligée de veiller au bol alimentaire, alors que je ne cuisinais pas les repas, je me disais que les parents seraient furieux de savoir qu'ils s'étaient donné du mal pour rien.  j'ai constaté les différences gustatives dans les familles et j'ai commencé à me dire que quand les parents n'ont pas le temps de cuisiner sain, c'est bien d'avoir une nounou qui compense.

je me suis mise au fourneau et j'ai insisté pour fournir les repas.
ma vie a changé du tout au tout, je ne perdais plus de temps avec les gamelles des familles à rendre propres et sans me tromper de sac. tous les enfants étaient logés à la même enseigne et il n'y avait plus de raison de pleurer à table car on voulait le repas du voisin. pour moi c'était plus de travail mais bien plus intéressant de concocter des menus de découvertes gustatives. le repas devenait un moment d'éveil au lieu d'une obligation.

alors quand j'ai trouvé ce menu, je me suis dit que j'allais avoir des grimaces. oui mais voilà, maintenant j'ai évolué et je ne m'arrête plus la-dessus.
au moment du repas souvent l'adulte rejoue ce qu'il a vécu lui-même de ses parents. plus ou moins laxiste, plus ou moins permissif. et ça fait toute la différence d'arriver à se défaire de ça.

je les ai regardés manger la viande. et s'arrêter. je n'ai rien dit mais moi j'ai terminé mes légumes en me délectant. ils avaient encore faim je crois. mais ne voulaient pas de mon gratin. je n'ai rien dit, j'ai épluché les oranges et découpées en quartiers, dans leur assiette à côté du gratin.

j'ai observé. un des enfants a terminé son orange, et il s'est remis au gratin, il en a pas mal mangé, et je lui ai dit "tu as bien mangé dis donc, c'était bon  ?"

ceux qui n'ont pas voulu le gratin ont demandé davantage de fruit. mais n'en ont pas eu. car je suis l'adulte qui propose un menu sain pour un enfant. c'est ma fonction. j'ai proposé les légumes. ils n'ont pas voulu. je n'en ai pas fait un drame. je n'ai pas commenté. la prochaine fois peut-être qu'ils n'auront pas peur quand je leur servirai dans leur assiette quelque chose qu'ils ne connaissent pas. je ne suis pas sur un ring, je fais une initiation à la découverte d'une manière de se nourrir. ce n'est pas grave du tout.

il ne faut jamais forcer les enfants si on veut être sûr de leur confiance.

motricité globale




temps pourri sur la Savoie, je mets mes matelas en service, au programme une démonstration de roulades par Robin, et sauts de cabris général. pour corser le niveau j'ai été chercher mon gros cube léopard (c'est ma fille qui l'a confectionné et me l'a offert), Robin joint ses mains et dit "plongeon !" en sautant. en fermant les yeux on se croirait en vacances !

bébé apprend à mastiquer dès 8 mois, et à partir de 4 mois il est CAPABLE de manger des aliments solides


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Les bébés ne peuvent pas prendre de nourriture avec une cuillère tant qu'ils n'ont pas perdu le réflexe d'expulsion, soit vers l'âge de quatre à six mois.

C'est à ce moment-là que vous pouvez commencer à offrir à votre bébé des aliments solides, car il devrait être en mesure de les prendre dans sa bouche et de les avaler.

Réflexe nauséeux

Vers l'âge de huit mois, les bébés font de bons mouvements de mastication et acceptent les aliments de différentes textures. Au début, votre enfant semblera avoir des «haut-le-cœur», un réflexe naturel qui vise à prévenir l'étouffement. C'est ce que l'on appelle le «réflexe nauséeux». Dès que les aliments arrivent dans l'arrière-gorge, bébé les recrache en toussotant. Le réflexe nauséeux empêche les aliments de se coincer dans la gorge de votre bébé et de bloquer ses voies respiratoires. Ce réflexe est tout à fait normal chez les petits bébés et disparaît à mesure que ces derniers apprennent à mastiquer davantage avant d'avaler. Ne vous découragez pas et persévérez.


Si vous ne donnez que des purées à votre bébé, il aura de la difficulté à apprendre à mastiquer.

Mastication

La mastication est très importante pour le développement des dents et des mâchoires, et du langage par la suite.

Un retard dans ce stade d'apprentissage peut entraîner des difficultés de mastication et le rejet d'aliments à texture plus grossière.

Dès l'âge de huit mois, votre bébé commence à manger avec ses doigts.

Évitez de lui donner des aliments avec lesquels il risque de s'étouffer, comme des carottes crues, du céleri cru, des pommes crues, des raisins entiers, des noix, des saucisses, du maïs soufflé et des bonbons durs.


La langue n’est pas un muscle, mais un organe composé de dix-sept muscles différents, elle sert à la mastication, à la phonation et à la déglutition. C'est aussi l'organe du goût. C'est un organe très vascularisé. Les pressions développées par la langue sur les dents sont capables de les déplacer. La langue est le principal facteur de récidives en orthodontie.

toutes les parties de la langue perçoivent les 5 saveurs.

Seuls les 5 saveurs précitées (sucré, salé, acide, amer, umami) sont susceptibles d'être perçues par les bourgeons du goût. Le reste de ce qu'on appelle goût (goût de réglisse, d'anis, de riz, etc.) est une odeur, qui se perçoit par l'odorat.

http://www.heinzbaby.com/fr_ca/Nourrissons/useful_information/solid_foods_infant/Swallowing_and_Chewing/

délicatesses de parents

Je lis sur le net des assistantes maternelles qui sont bien déçues par leurs employeurs = elles prennent en charge les enfants avec tout le professionnalisme possible, et par exemple lors de la fête des Mères, pas un seul parent n'a pensé à les remercier.

Pour que la maman reçoive un cadeau, il faut bien que la nounou se soit creusé les méninges ! et parfois elle achète des matières premières plus luxueuses que d'ordinaire.

Notre cadeau était réalisé uniquement à base de récupération justement.

Toutes les mamans n'en ont pas eu je me suis limitée à 4 participants cette année, ceux qui étaient là les jours des ateliers de fête des mères.

Je ne voulais pas me surbooker.

J'ai reçu des SMS, ou de vive voix TOUTES les mamans (qui en ont eu un) m'ont tour à tour remerciée pour leurs cadeaux.

Je n'ai pas répondu à mes collègues pour ne pas rajouter à leur peine.

Mais quand même je rends hommage à mes employeurs qui sont vraiment hors du commun. C'est un bonheur pour moi. Merci de me dire merci.



les Oméga 3

Chers amis, bonjour

En ce moment dans les médias, on entend tout et son contraire sur les Oméga 3. Ont-ils de réels effets sur la santé ? Où les trouver ? Comment les consommer ?


  • Les Oméga 3 sont des acides gras polyinsaturés indispensables à notre métabolisme que l’organisme humain ne peut fabriquer. Seule, l’alimentation peut les fabriquer.

Dans les familles des Oméga 3, il y a les DHA, les ALA, les EPA tous indispensables et il ne faut pas les confondre avec les Oméga 6, issus, eux, de l’huile de tournesol, utilisée dans l’alimentation industrielle dont la viennoiserie, surconsommée de nos jours et néfaste à la santé.


Le DHA est un acide gras de la famille des Oméga 3. On le trouve surtout dans les poissons gras, comme le saumon, le thon, le hareng, la sardine, le maquereau… Les Apports Nutritionnels Conseillés en DHA sont de 120mg par jour pour un homme adulte, 100mg pour une femme adulte et 250mg pour une femme enceinte ou allaitante.


  • De très nombreuses études scientifiques ont prouvé les multiples bénéfices d’une consommation accrue d’acides gras Oméga 3 :

  • Ils jouent un rôle considérable dans la construction et le maintien en forme du cerveau tout le long de la vie.
  • Ils luttent contre le vieillissement et la dépression.
  • Ils réduisent l’hypertension et limitent les risques d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux.
  • Anti oxydants, ils luttent contre les radicaux libres et sont un allié beauté.

  • ALORS Où LES TROUVER ?

  • Les huiles de colza et de noix sont d’excellentes sources d’Oméga 3. L’idéal, est de consommer quotidiennement : une cuillère à soupe d’huile de colza ou de noix suffit et dans la Drôme, vous le savez bien, nous avons de l’excellente huile de noix.

  • Les poissons gras (saumon, hareng, sardine, maquereau) en sont riches aussi. Selon mon amie dermatologue, manger régulièrement du saumon favoriserait l’éclat du teint.

  • On trouve aussi des Oméga 3 dans l’herbe nouvelle et les animaux qui la broutent les synthétisent dans leur graisse donc la viande, les fromages, les produits laitiers de la fin du printemps en sont riches.

  • Les laits infantiles contiennent actuellement tous du DHA (issu de l’huile de colza). Choisissez bien ceux qui contiennent aussi de l’ALA et ceci jusqu’à l’âge de 2 ans avec les laits de suite.


Quant aux aliments enrichis en Oméga 3, qu’en penser ?

Bien peu ont un réel intérêt nutritionnel à part les œufs et certaines margarines à base d’huile de colza…


Producteurs d’huile de noix et d’huile de colza de nos départements de Rhône Alpes, faites la promotion de vos produits en mettant en avant leur richesse en Oméga 3, tellement important pour la santé de tous, des petits nourrissons aux anciens.




psychomotricité leçon 2


Ce matin nous avons fait un débrieffing de la session dernière, j'ai donc exposé tous mes tiraillements, mes questionnements, mes recherches et comment je me suis rassurée en relisant me documents.

J'avais eu peur d'avoir mal agi en étant trop présente au moment du jeu libre, hors le but c'est juste une prise de conscience  et une piste de réflexion sur notre manière de travailler.

Le nom Pikler n'est pas arrivé jusqu'à mes oreilles de la matinée, mais par exemple il faudrait réserver les rapprochements aux périodes de change ou les routines, mais bien veiller à laisser l'enfant seul dans les découvertes.

Une collègue à remarqué que lorsqu'elle n'a pas demandé à ses enfants de faire des acquisitions pour faire plaisir à maman, ils les ont fait de manière différente, mais ils ont marché par exemple à la même période, par contre ils tombaient beaucoup moins et se faisaient moins mal = leur musculature était fonctionnelle quand ils ont décidé de faire eux-même.

La psychomotrice était ravie de l'observation de cette collègue.

Les jeux étaient sensiblement les mêmes. nous devons observer les enfants et leur proposer les jeux qui correspondent à leur niveaux de capacité. plus nous avons d'idées nouvelles et mieux c'est. pas de contraintes spéciales ce matin.

du côté de la pratique, c'était pour moi un peu moins difficile à gérer que la semaine dernière, mais 7 mois a pleuré, il voulait être dans les bras, puis ne voulait plus rien, il avait re-sommeil, et je ne suis pas arrivée même en le berçant à le rendormir dans la poussette. la kikie de 12 mois n'a pas voulu dormir non plus. 25 mois par contre a bien voulu jouer sur les éléments moteurs.

le souci c'est que dès que les enfants me voient assise ils viennent se frotter à moi pour avoir des câlins. d'autant plus qu'ils avaient tous sommeil. bon je ne me suis pas prise la tête, j'ai fait comme à la maison et je leur ai fait leurs câlins, ça m'en fait pour moi en même temps !

sauf qu'à la maison j'aurai pu endormir rapidement les enfants en les laissant juste pleurer un coup fort pour évacuer la tension, et au Ram je ne peux pas déranger tout le monde. du coup c'est dommage, au début du ram je m'en sortais haut la main avec les siestes dans la poussette et là ça devient hyper tendu.

à la fin de la séance la psychomotricienne nous met une jolie musique relaxante et les nounous tirent des couvertures sur lesquelles sont assis des groupes d'enfants. Théo était presque endormi à l'heure du départ. Tom et Manon ne voulaient pas s'asseoir alors je les ai pris un dans les bras et l'autre par la main et nous avons vagabondé au son de la musique pour profiter de la séance aussi.

Dans la salle de jeux à la maison il reste 2 matelas de notre fête familiale et du coup j'y ai couché Théo qui s'est endormi immédiatement. Quand j'ai couché Manon dans la chambre du haut elle a hurlé ses protestations et quand je suis montée coucher Tom et Rachelle elle dormait à poings fermés. Il faut la connaitre, quand elle pleure, elle ne chouine pas, elle vocifère de suite, comme ça elle est sure d'être entendue !

Je m'attendais à apprendre beaucoup de nouveautés mais je suis restée sur ma faim. au moins je n'ai pas à me poser 1000 questions cette semaine. c'est très bien car je dois envoyer mes impots sur internet et aussi je dois envoyer des documents à la maman du petit Arthur qui va nous rejoindre en septembre le vendredi. (lors de notre entretien j'étais en panne de PC).

Je ne suis pas fatiguée cette-fois, très sereine, j'ai confiance en moi et je sais que je suis capable de m'améliorer.

nous écoutons des comptines anglaises chez nounou

Piqûres et morsures de bestioles


Comment bien réagir aux piqûres et morsures des insectes et animaux que l’on peut croiser le temps des vacances ? Quelques conseils pratiques pour y faire face.http://lesgrabouilles.hautetfort.com/archives/category/docteur/index-10.html


Sur terre


  • Les Hymenoptères (abeilles, guêpes et frelons) injectent un venin en plantant leur dard dans la peau.

Le plus souvent la piqûre demeure bénigne déclenchant inflammation et douleur locale, avec parfois des démangeaisons. Retirez le dard, sans appuyer sur la poche à venin, si celle-ci est restée accrochée au dard et désinfectez avec un antiseptique.

Les pompes aspirantes de type Aspi venin, peuvent permettre de décrocher la poche à venin en cas de piqûre par une abeille.

Egalement on peut inactiver le venin en approchant pendant une à deux minutes de la piqûre sans la toucher, une source de chaleur (sèche cheveux, bout incandescent d’une cigarette) en prenant soin, bien sûr, de ne pas brûler la peau.

Mais parfois, la réaction peut être très forte jusqu’à entraîner un choc parfois mortel, comme en cas de piqûres multiples (au moins une trentaine) ou d’allergie (ce qui concerne quand même entre 3 et 5% de la population).
Et c’est en cas d’allergie avérée qu’il est indispensable d’avoir avec soi un kit d’injection d’adrénaline qui peut être conservé plusieurs semaines à température ambiante et devant les premiers signes du choc, l’injection d’une dose se fait en sous-cutané ou en intra-musculaire, face antéro-latérale de la cuisse.
  • L’araignée : En France, la seule espèce dangereuse est la veuve noire qu’on ne rencontre qu’en Corrèze et dans les zones sauvages du Sud Est. Sa morsure est pratiquement indolore mais peu à peu s’installent des douleurs musculaires et un tableau analogue à une crise d’appendicite nécessitant une hospitalisation. Donc, toute morsure d’araignée immédiatement douloureuse n’est pas à priori inquiétante et nécessite seulement une désinfection et la pose d’une poche de glace pour diminuer la douleur.


  • Les aoûtats : Ce sont des larves de certains acariens de type trombicula qui infectent en été les pelouses et gazons ombragés et humides ou situés près d’un bassin. Ces larves cherchent des animaux à sang chaud pour se nourrir et le jeune enfant en culotte courte en est la proie rêvée. La piqûre donne des picotements puis des papules ou des vésicules qui peuvent durer plusieurs jours. Pour apaiser ces démangeaisons, donnez un bain à votre enfant en le savonnant au savon de Marseille puis appliquez une pommade corticoîde. Parfois un traitement antihistaminique est bien utile. Donc, déconseillez à votre enfant de se rouler dans l’herbe et étalez une couverture sur le gazon pour pique-niquer.

  • La vipère : C’est le seul serpent dangereux en France mais sa morsure, contrairement à une idée reçue est assez rarement accompagnée d’une envenimation. Quand elle existe, elle se traduit par l’apparition d’un œdème dans les trente minutes suivant la morsure, œdème qui va ensuite progressivement s’étendre au membre entier. Il ne faut ni sucer, ni inciser la morsure, pas plus qu’il ne faut porter de garrot. Les pompes de type aspivenin sont sans intérêt dans ce cas.

La personne mordue doit être allongée et restée immobile puis être obligatoirement hospitalisée.


  • Quant aux scorpions, si leur piqûre est douloureuse et s’accompagne de rougeur et d’œdème, elle reste inoffensive en ce qui concerne les espèces présentes en France. La désinfection soigneuse suffit généralement. Assurez-vous que votre vaccination antitétanique est à jour (un rappel tous les 5 ans jusqu’à 16 ans puis un rappel tous les 10 ans).


EN MER


  • La vive : C’est un poisson des côtes qui a la mauvaise habitude de s’enfouir dans le sable près du rivage. Sa nageoire dorsale porte des épines pourvues de glandes à venin.

Lors de la piqûre, la douleur est extrêmement violente et irradie jusqu’à la racine du membre piqué. Elle peut entraîner une véritable panique. Comme le venin est détruit à la température de 50°C, le traitement le plus simple consiste à approcher de la piqûre une source de chaleur (bout incandescent de la cigarette) en faisant des vas et viens jusqu’à quelques millimètres de la peau, sans la toucher pour éviter de provoquer une brûlure.

Le conseil est bien sûr de marcher sur la plage avec des chaussures en plastique à semelle épaisse qu’on appelle des méduses.



  • Aussi violente est la piqûre de la raie : Ce poisson plat, cousin des requins, porte sur sa queue un aiguillon dentelé qui peut mesurer jusqu’à 30 cm et provoquer une vilaine plaie.

C’est un accident grave que peuvent rencontrer surfeur et chasseur sous marin du Sud de la France, en Corse en particulier. La douleur très vive peut même entraîner des malaises, voire même une perte de conscience, raison de plus pour ne jamais surfer et chasser seul en mer.

Le venin est thermolabile et vous pouvez immerger la zone atteinte dans l’eau chaude pendant au moins trente minutes ou approchez l’extrémité d’une cigarette incandescente.


  • Les méduses ont des tentacules mobiles recouverts de cellules urticantes et le contact avec la peau provoque immédiatement une sensation de brûlure intense puis des lésions d’urticaire dans la demi-heure qui suit. Des traces rouges peuvent persister pendant des semaines. Il faut retirer avec un gant, les filaments urticants et rincer abondamment, sans frotter, à l’eau de mer puis au vinaigre qui inactive le venin.

Et bien sûr… conseillez aux enfants de ne jamais toucher les méduses, bien tentait à ramasser quand elles scintillent au soleil sur la plage.



  • L’oursin possède des piquants qui pour les espèces présentes en France, ne sont pas venimeuses mais les piquants pénètrent dans la peau et se cassent en y restant plantés.

Désinfectez à l’eau de Javel dilué. Pour retirer les débris des piquants une des techniques consiste à utiliser un ruban adhésif épais. Gare aux fragments qui n’ont pas été extraits car ils peuvent se surinfecter.

Le conseil est d’éviter les zones avec oursins, même les combinaisons de plongées ne sont pas protectrices.

Voilà, en prenant la précaution de ne pas approcher de trop près ces différents animaux, vous éviterez pendant vos vacances les mauvaises rencontres. … Et ces vacances je vous les souhaite joyeuses pleines de tendresses et de rire d’enfants.




je vous ai écrit un mot chez "devenirassmat.com", vous connaissez le site ?

http://devenirassmat.com/nounou-pascale-rediger-projet-daccueil/

je suis très honorée que l'on m'aie proposé d'écrire ma petite bafouille, ce sont mes conseils pour les futures assistantes maternelles.

faire la cuisine chez nounou = tomates/gouda, biscuits bruns, semoulade

en ce moment chez nounou c'est un peu spécial, il y a ses filles Manon et Léa qui sont là souvent et du charivari car il parait qu'un mariage se prépare pour samedi. alors tout est forcément chamboulé dans la maison (ce ne sont pas mes filles qui se marient pourtant juste une copine). des matelas sont empilés dans les chambres = il va surement y avoir des invités qui vont venir dormir !

nounou se couche tard, elle a mal à la gorge parce qu'elle bavarde tard le soir avec ses filles et elle n'a pas préparé le repas. du coup, ce sont les bébés qui vont le préparer eux-même !



Robin a d'abord mangé les tomates. avec l'aide de sa nounou il a bien réussi les alternances, mais Lucas trouvait bizarre de passer déjà à table...il a croqué aussi dans la tomate.

pour la salade de tomates il faut alterner, 1 tomate, 1 morceau de fromage de hollande orange, 1 blanc, ô la jolie frise.

ensuite nounou prend  la main alors elle nous confie le repas des nounours =




les nounours ont bien mangé.


nounou a préparé une pâte pour des biscuits bruns, résultat quand ils seront cuits.

et aussi une semoulade = c'est bien à partir de 10 mois, pour 1 enfant il faut 4 cuil à soupe de semoule versée dans de l'eau, avec du beurre et 1 carotte ou 1 autre légume cuit et  finement coupé, mélanger pour ne pas que ça attache 10 mn et ajouter du sel, du poivre, de l'ail, 1 oeuf battu et en dernier 2 cuil à soupe de lait 1/2 écrémé.

pour les légumes je n'avais plus de carottes alors j'ai pris des légumes pour couscous surgelés. la semoule de blé ou de maïs, je suis certaine que ce doit être très bon aussi avec d'autres céréales.





l'enfant qui ne veut pas s'endormir


Pour que votre bébé ait un bon sommeil, mieux vaut le coucher tôt, mais comment faire si l’enfant résiste ou si vous rentrez tard du travail ?

Souvent l’enfant ne veut pas s’endormir car il pense que c’est inutile. Faites lui comprendre, que la nuit est faite pour dormir et que le sommeil est indispensable pour vivre, pour grandir. Dites leur que le corps est comme une petite usine et qu’il faut chaque jour recharger les batteries. Ce qui convainc l’enfant, ce n’est pas tant les mots que votre détermination.

Un bébé de 6 à 12 mois a besoin en moyenne de 12 à 14 h de sommeil par jour, ce qui veut dire des nuits de 10 heures.

Préparer le sommeil est important ; pour accepter de s’endormir, l’enfant a besoin d’un moment de tendresse, de temps calme avec ses parents :

  • Une demie heure à côté du berceau à lui parler doucement, à chanter, à le caresser puis plus tard à lui raconter une histoire en mettant des limites de temps et quand l’histoire est finie, lui dire « maintenant c’est dodo ».


  • Si vous rentrez tard du travail, et bien tant pis, votre petit se couchera plus tard, tant il a besoin de ce moment d’échange avec vous.

  • S’il renâcle, rassurez le en lui disant que s’il pleure, vous l’entendez, vous veillez sur lui, qu’il est en sécurité. Parfois ce qu’il veut, c’est tirer sa maman du lit conjugal pour l’avoir à lui tout seul : dites lui alors que sa maman est aussi la femme de son papa, qu’ils ont besoin maintenant de rester seuls mais il est dans leur cœur, tout le temps.


Si les pleurs persistent, c’est qu’il exprime une angoisse dont il faut trouver une origine :

  • Il y a des mamans trop inquiètes pour « lâcher leur bébé » et qui vont les voir plusieurs fois par nuit quitte à le réveiller… Comprenez alors que l’ambiguïté vient de la maman et que c’est avec elle qu’il faut parler.

  • Il y a des parents qui ont un rapport ambivalent au sommeil, qui ont l’impression que c’est une perte de temps.

  • D’autres entrent tard et culpabilisent d’être trop peu avec leur bébé. D’autres s’identifient à l’enfant qu’ils étaient et qui ne voulaient pas aller au lit.

Ces parents là doivent se convaincre qu’un bébé a besoin de sommeil car il est indispensable pour sa maturation neuronale, la construction de ses défenses immunitaires et de son équilibre émotionnel.

Pour éviter les drames au moment de le coucher, instaurez un tendre rituel qui rassurera votre petit. Le lit est bien souvent l’endroit où l’enfant souhaite le moins se rendre. Pour lui, se coucher signifie se séparer de ses parents, de ses jeux et de se retrouver seul dans le noir ; franchement, il serait tellement mieux dans le salon à regarder la télé entre papa et maman.

Nous savons qu’il a besoin de sommeil mais il est impossible de le faire dormir de force. Le but n’est pas de l’endormir mais d’obtenir qu’il reste tranquille, dans son lit, ce qui est plus facile, et au calme, il s’endormira de lui-même.

Avant la séparation, le tendre rituel du coucher est important pour que votre petit reçoive le temps d’attention affectueuse dont il a besoin, comme la lecture d’une histoire.

* Vous fixez une heure de coucher qui tient compte de la sieste, du temps qu’il passe en famille, du lever programmé. Elle sera toujours la même et vous prévenez l’enfant : « dans ½ heure, tu vas dormir, pas dans 10 minutes », et enfin : « il est 8h30, pipi, les dents, dodo ».

* Séparez vous en douceur mais fermement : « Fais de beaux rêves, on se revoit demain matin ».

* Et… ne revenez plus, sauf en cas de réelle urgence. S’il est prêt à s’endormir, éteignez la lumière (avec au besoin une veilleuse ou la porte entrouverte). Mais s’il n’a pas sommeil, laissez le lire un livre ou écouter une cassette.

* Et s’il proteste : expliquez lui que le sommeil est indispensable pour être en forme le matin, et que vous avez besoin d’être tranquille, en couple, besoin de vous retrouver. Surtout, ne vous allongez pas à côté de lui jusqu’à ce qu’il s’endorme : vous ne l’aiderez pas à devenir autonome et vous aggraverez ses difficultés d’endormissement.

* A chaque appel, répétez toujours la même phrase : « je suis là, dors, on se verra demain ». Sa monotonie finira par le lasser…

* Si les appels persistent, le père est souvent efficace : « maman se repose, tu la verras demain, c’est la dernière fois que je te le dis ». Et ne vous mettez pas en colère. Plus on montre un calme décidé, plus l’enfant cesse de réclamer.


* Et le lendemain, s’il s’est couché plus sagement, n’oubliez pas de le féliciter

L’enfant et le sommeil


Le sommeil occupe pendant les premiers mois de la vie les deux tiers de la journée, la moitié jusqu’à 3 ans, et plus d’un tiers à 13 ans.
Les perturbations du sommeil sont fréquentes chez l’enfant et un des premiers motifs de consultation chez le pédiatre tant ils ont un retentissement sur la famille tout entière , entraînant des réactions vives de l’entourage aggravant alors l’insomnie et surtout pouvant être le départ de conflit durables . Résoudre un trouble du sommeil n’est pas toujours aisé et ne se réduit pas à l’administration d’un somnifère.Selon l’âge, on observe des perturbations bien différentes dans leur fréquence, leur type et leur signification pour la santé de l’enfant.
Les troubles du sommeil du nourrisson :
Le nouveau-né dort environ 19 à 20 heures par jours , en périodes à peu près égales mais dans votre ventre rappelez vous , il bougeait plus la nuit que le jour et il lui faudra bien 2 mois pour qu’il acquiert le rythme jour –nuit . Son sommeil est superficiel, léger, sensible au bruit ; l’endormissement est lié à la sensation de satiété et à l’état de détente qui l’accompagne ; le réveil apparaît dès qu’il a faim. Peu à peu, à partir du quatrième mois, son sommeil devient moins léger, moins lié exclusivement à l’alimentation et à la satisfaction des besoins physiologiques, et plus lié aux conditions affectives qui président à la reconnaissance progressive du monde extérieure, de sa mère qu’il perçoit vers le septième huitième mois comme une personne totale dont il se sent dépendant, et dont la séparation même brève peut être ressentie comme une disparition génératrice d’insécurité.
A la fin de la première année, l’enfant dort 13 à 14 heures par jour.
Donc, vous l’avez bien compris, l’éveil nocturne du petit bébé n’a pas de signification pathologique les 4 premiers mois, la meilleure solution est de l’alimenter.
Au cours du premier semestre bien des insomnies sont liées à des erreurs alimentaires : suppression prématuré du repas de nuit, repas trop court ne satisfaisant pas le besoin de succion, inadaptation en quantité et en rythme au besoin de l’enfant, il ne faut pas être rigide !
Pendant le second trimestre, ce peut être du à des crises dentaires, mais surtout à la non satisfaction des besoins d’activité motrice dans la journée : un bébé qui dort trop dans la journée n’aura plus envie de dormir la nuit.
Ces insomnies précoces peuvent aussi être un appel au secours ,liés à des stimulations excessives ou insuffisantes donc inappropriés de la mère , l’enfant n’est plus en état de quiétude et son sommeil peut en être gravement perturbé : cela se voit avec une maman très anxieuse à l’affût de la moindre manifestation de l’enfant interprétée comme un inconfort qu’il faut faire disparaître le plus vite possible ou au contraire avec une maman déprimée craignant de manipuler son enfant et ne le stimulant pas .
Durant le deuxième trimestre, tout ce qui peut activer l’insécurité de l’enfant dans ses échanges affectifs avec son entourage ou sa mère, peut être générateur d’insomnie qui
même mineure, doit être prise en considération. Pourquoi dort-il si mal ? A-t-il trop chaud, trop froid ? N’a-il pas un repas assez copieux le soir ? L’a-t-on trop stimuler juste avant le coucher ? Les rites du coucher sont nécessaires : dans votre ventre, bébé était bercé, promené et pour prolonger cette nidation utérine, faites dormir bébé les premiers mois, dans un « nid » comme un berceau ou un couffin. Les berceuses, la petite caresse favorisent l’endormissement et le doudou va remplacer, au cours du sommeil, votre présence.
Toute insomnie qui se répète et perturbe la vie familiale n’est pas anodine, elle peut compromettre pour longtemps la qualité du sommeil de votre enfant et hypothéquer l’avenir de ses relations affectives. N’hésitez pas à consultez votre médecin traitant pour en parler avec lui, il peut vous aider à trouver l’origine de son insomnie ; plus rarement, une insomnie grave nécessitera un traitement psychothérapique de la maman ou du milieu familial.

LES BIENFAITS DE LA SIESTE

Jusqu’à 4 ans, un enfant a tout à gagner à faire la sieste or certains parents la suppriment plus tôt croyant à tord que la sieste l’empêche de s’endormir le soir…

Durant la journée que ce soit à l’école maternelle ou à la maison, votre petit accumule de la fatigue nerveuse et un « dodo » en début d’après-midi lui permet de recharger ses batteries et d’être à nouveau frais et dispo pour la fin de l’après-midi. Et surtout cela lui évite d’arriver le soir en état de surexcitation. C’est prouvé, un enfant qui ne fait pas la sieste est souvent si fatigué et excité qu’il ne parvient pas à trouver le sommeil le soir venu. La sieste est le garant d’une bonne nuit !
Une étude menée en région Rhône-Alpes montre que les petits qui font la sieste tous les jours sont plus attentifs que les autres. Le simple fait de fermer les yeux met le cerveau au repos, un cerveau en pleine construction à cet âge et qui apprécie ce lâcher prise.
En outre, la sieste s’effectue essentiellement en phase de sommeil lent profond donc sans rêve et c’est pendant ce sommeil là que l’hormone de croissance est secrétée et que le système immunitaire se renforce ; La sieste fait grandir !

Alors comment réussir une bonne sieste ?
Avec du calme, de la fermeté et de la pénombre. Mais bien sûr il n’est pas question de le laisser dormir jusqu’à 18 heures ! Couchez le suffisamment tôt pour le lever avant 16 heures, sans le réveiller de force pour autant : il est préférable que l’enfant se réveille tout seul ou aidez le : vers 15h30, guettez le moment où il s’agite, entrouvrez ses volets et laissez rentrer les bruits familiers de la maison….
Et s’il ne veut pas dormir,mettez le au lit quand même avec un livre ou un jeu ( en crèche , nous avons imaginé un sac à surprises, un sac multi poches avec des petits objets, des poupées en chiffon, des mini peluches,des lego,des pompons de laine des bouts de tissus de texture variées bref un matériel intéressant à toucher) et dites lui qu’il n’est pas forcé de dormir mais qu’il doit se reposer au calme un moment. S’il vous sent décidée et qu’il a besoin de sommeil, il s’endormira vite !

Et s’il refuse tout net d’aller au lit ?
Supprimez la sieste une semaine et voyez comment votre enfant se comporte :
- s’il est calme et qu’il dort bien la nuit, il n’a plus besoin de sieste. Ne l’imposez plus.
  • s’il est grognon, rétablissez là, un jour sur 2 ou sur 3
Vous le comprenez bien, rien n’est jamais figé, ce qui est important c’est de prendre le temps d’observer votre enfant, de vous demander quels sont ses besoins et comment y répondre.

Les troubles du sommeil de l’enfant de un an à 6 ans.

.A partir d’un an le sommeil se répartit en deux phases : l’une nocturne de 12 heures en moyenne, l’autre diurne. Le besoin de la sieste persiste jusqu’à 3 ou 4 ans. Un « dodo » en début d’après midi lui, permet de recharger ses batteries et d’être à nouveau frais et dispo pour la fin de la journée. La sieste lui évite d’arriver le soir en état de surexcitation : un enfant fatigué et agité ne parvient plus à s’endormir le soir venu ; la sieste est la garantie d’une bonne nuit.
Au cours de la deuxième année , le sommeil prend un sens pour l’enfant, il représente un retrait du monde extérieur, une séparation de l’entourage et l’accession à un monde qui se peuple d’images et vous le comprenez ce n’est pas toujours une période désirée !
On ne peut fixer une durée idéale de sommeil tant les variations individuelles sont importantes, il y a des petits dormeurs et des gros dormeurs. Vous pouvez aisément connaître la durée de sommeil nécessaire de votre enfant en période de vacances et savoir ainsi s’il est petit ou gros dormeur, en calculant sur plusieurs jours son temps de sommeil spontané.

Les perturbations du coucher et de l’endormissement surviennent très fréquemment chez l’enfant dès la deuxième année..Une opposition au coucher est très souvent rencontrée entre 2 et 3 ans : le même enfant qui sombrait dans le sommeil il y a quelques mois , proteste violemment quant on le met au lit, il pleure, appelle, se relève,bref il lutte contre le sommeil et ses conséquences ( la séparation et les images déplaisantes de certains rêves) Respectez bien ses rites d’endormissement : il veut être bordé ou embrassé d’une certaine façon, il veut telle histoire mais soyez ferme car il va vite devenir tyrannique vous demandant toujours plus , 2 ou 3 histoires puis un verre d’eau puis un autre bisou…Seule une fermeté affectueuse peut rassurer l’enfant : « maintenant, c’est dodo »
Vers 2 ans et demi il a peur du noir, vers 3 ans il a peur des petits animaux qui sont dans son lit et vers 4 ans, il va vous parler d’animaux sauvages qui se cachent dans son placard ! Parfois il interprètera les ombres comme la présence de voleurs ou de fantômes !
Ce sont des phobies de lutte contre l’angoisse plus ou moins cachée de cette période la vie, non pathologiques et l’attitude souhaitable est une attitude rassurante, tolérante et sans participations aux craintes de votre enfant.
Les perturbations pendant le sommeil peuvent apparaître :
-les cauchemars sont des rêves pénibles au cours desquels l’enfant fait quelques mouvements, gémit et se réveille ; il se produit en général en fin de nuit, pendant une phase de sommeil agité ; l’enfant peut alors expliquer son anxiété. Il est très important de lui parler pour le rassurer et l’aider à se rendormir. Ils sont fréquents entre 4 et 6 ans et normaux dans la mesure où ils ne se répètent pas trop et où l’anxiété n’est pas trop débordante.
-les terreurs nocturnes sont très différentes : en début de nuit, au cours d’une phase de sommeil calme, l’enfant crie, est assis dans son lit ou se lève, il parait angoissé comme s’il vivait une scène terrifiante, ses yeux sont ouverts mais il ne vous reconnaît pas et vous repousse en hurlant .Il ne faut surtout pas le réveiller, il se rendort tout seul et au réveil, il ne se souviendra de rien. C’est une manifestation d’angoisse normale si elle ne se répète pas trop et est assimilable
-au somnambulisme, plus tardif qui apparaît vers 7-8 ans et surtout chez le garçon ; son pronostic immédiat comme à long terme est généralement bon.

En conclusion, les perturbations de l’endormissement et du sommeil apparaissent
-le plus souvent comme des manifestations normales et transitoires du développement de l’enfant et nécessitent une attitude ferme et affectueuse.
-parfois, elles sont la marque de conditions défavorables pour la réalisation d’un sommeil de bonne qualité. Que faut-il faire quand votre enfant vient toutes les nuits dans votre chambre ? Si vous êtes contents de dormir avec lui, à vous de décider. Si vous êtes gênés, dites le à l’enfant, expliquez lui que ce n’est pas un rejet de votre part, reconduisez le dans sa chambre s’il n’y va pas tout seul. Il va être en colère et c’est son droit mais il comprendra d’autant mieux que le message est cohérent et constant ; il doit admettre qu’il a son territoire et que vous avez le votre.
-parfois ces perturbations sont des troubles réactionnels à des situations génératrices d’angoisses (intervention chirurgicale, séparation, maladie somatique)
-enfin et surtout après 7 ans, elles peuvent être la traduction de troubles névrotiques, phobiques ou obsessionnels nécessitant des soins psychothérapeutiques ;
Vous le comprenez bien le recours au médicament peut parfois être utile mais il n’est en aucun cas systématique et jamais de première intention. Un enfant doit dormir toute sa nuit, il faut toujours essayer de comprendre ce qui se passe derrière ses insomnies, n’hésitez pas à vous faire aider.